Atelier 6/2024 chez Maridan.

La ronde des mots

Présenter, royaume, partager, hamac, pieds,

prairies, étrangeté, renverser, exclamation, sanglant.

............

 Transportation.

Le château de ce royaume semble baigner dans une étrangeté énigmatique.

Les fenêtres opaques reflètent comme de la brume le long des corridors.

Le hall déjà est envahi de brouillard qui dissimule le décor.

""Mais où ai-je mis les pieds ??""

Je m'aperçois au son de ma voix

que j'ai exprimé cette exclamation tout haut.

Des draps blancs poussiéreux recouvrent les meubles,

les rideaux épais et lourds n'ont plus de forme.

Ai-je traversé un espace temps parallèle ?

Un hamac est dressé au milieu d'une grande salle

où sans doute les repas se partageaient.

Un drap le recouvre mais quelqu'un est dedans c'est sur.

La peur me gagne. Mon cœur bat plus vite.

Mes yeux vont et viennent partout

cherchant une porte de sortie !

Comment ai-je pu arriver ici alors qu'il y a deux secondes,

j'étais dans la prairie

verdoyante de ce premier jour de printemps.

Pourtant je ne dors pas, je ne rêve pas. Je ne cauchemarde pas .

Je me touche, je me pince, je sens mon corps. .

J'entends même comme un balancement..

Quelque chose grince...

Ca vient de plus haut.

Je lève la tête. Au-dessus de moi, 

attaché à un barreau de la rambarde de l'étage,

pendu par  le cou, se balance, un corps tout sanglant.

Comme présenté en décoration

pour effrayer les adeptes de la peur dans les fêtes foraines.

Le sang coule en flaques écarlates, à même pas cinq pas derrière moi.

C'est bien réel, Le sang est frais et ce n'est pas une boucherie où

l'on va faire le boudin, c'est un château

sorti tout droit du conte de Dracula.

C'est une femme. Son visage est exsangue,

presque comme translucide.

Je commence à avoir vraiment peur...

Je regarde alentour. Rien !

Rien que des riens plein de questions et de peurs..

"" Maman !! Alors tu viens manger ou quoi ?

Ca fait déjà dix minutes que je t'appelle ! ""

Je pose mon livre et je laisse échapper un,

"" Zut !!! Oui oui j'arrive...""

 Atelier Maridan no 5/24

sujet 1 Ronde des mots et phrases.

""Hommage à mon Amie Adeline""

 ............

Pluie, soleil, rêve, muraille, orang outang, désespoir,

devenir, genoux, recevoir, glacier.

Se contempler ou regarder le miroir, sur la route des vacances, les voitures roulent lentement,

aimer c'est se surpasser,  une chanson s'élève au milieu de la nuit.

......................

Elle contre Elle

Sa vie, depuis le diagnostic, c'est "rires et pleurs", "soleil et pluie".

C'est une chanson qui s'élève dans la nuit pour lui chanter le rêve.

C'est aussi un refrain qui scande le désespoir.

Sa vie à elle, c'est la muraille fantôme. Un jour là, un jour absente.

Sa maladie à elle ! Sa compagne joyeuse parfois, puis soudain démente.

Sa maladie à elle, c'est sur la route des vacances, là où les voitures

roulent lentement qu'elle l'a redoute le plus.

Allait - elle surgir et la laisser dans la mélancolie alors que les autres

s'amusent, chantent, dansent, se reposent.

Sa maladie à elle c'est une valise d'incertitude qu'elle traîne,

parfois à genoux, suppliant la bonne humeur de prendre racine

en elle. Elle est dans ces moments d'euphorie comme l'orang-outang

qui se frappe la poitrine d'avoir fait succomber sa promise !

Sa vie à elle, c'est lutter contre Elle. Ne pas la laisser devenir sa proie.

Ne pas être celle qui va recevoir sa mortelle attaque. Lutter, lutter encore.

Elle s'aimait tant quand la phase joyeuse l'envahissait.

Se contempler ou regarder le miroir, devenait un plaisir intense ces jours là.

La phase de joie durait quelques temps

avant que l' Autre l'attaque, sournoisement.

Sa maladie à elle c'est un été,

c'est un glacier qui lui offre des glaces roses.

Sa maladie à elle c'es le gel qui recouvre les trottoirs et la fait chuter !

Sa vie à elle, des hauts et des bas, l'allégresse et la détresse, tour à tour.

C'est elle contre Elle.

La seule différence avant l'annonce, avant le verdict, c'est que maintenant

elle sait. Elle a mis un nom sur tous ces ressentis, sur ses hauts et ces bas.

Elle, la Bipolarité, son amie toxique contre qui elle doit se battre.

Son espoir, la faire mourir, la détruire à jamais.

Une pensée fugace. Est ce possible ?

Sujet 2 La ronde monde des mots

Fruit, compliqué, apprendre, atelier, catalogue,

curiosité, univers, spectre, couronner, confiance.

Et sujet photo 8

Il s'appelait Michel

Tel un fruit pourri par les années, laissé dans la masure abandonnée,

il est tapi, recroquevillé dans un coin de son antre.

Comme s'il venait de consulter le catalogue utopique

des annonces de mort imminentes.

Comme si le spectre de son futur venait de traverser

l'univers pour se figer devant ses yeux.

Comme si l'atelier de sa vie, certes compliqué,

tenait à lui apprendre sa fin proche.

La barbe longue et grise comme ses cheveux,

il se tient la tête dans ses mains; Il voudrait

calmer le flot d'images qui arrivent.

Il voudrait ne plus voir ses pensées.

Sur ses joues ridées, creusées de sillons,

les larmes se fraient un chemin vers leur chute,

comme pour couronner son déclin, sa perte de confiance,

sans même la curiosité d'en savoir plus !

Il veut que tout cesse. Que tout s'arrête enfin.

L'homme qui se terre dans la masure abandonnée sait tout.

Les images qu'il à vues, sa vie durant, il n'en veut plus.

Les catastrophes horribles, les guerres, les génocides,

tout, tout cela il ne veut plus le voir.

La tête dans ses mains il pleure, il pleure de ce pouvoir.

Cet homme il s'appelle Michel.

Michel de Nostradamus avant même

qu'il sache qui il était.

Dans un autre vie.

Sujet nos 4 et 5

Mes envies

Atelier Maridan no 3/2024

Sujet 4. Ronde des mots.

Etoile, détails, longtemps, éléments, circulation, retenues, s'envoler,

perceptibles, douloureux, larguer.

Mes envies.

Longtemps j'ai pensé qu'une étoile n'était là que pour moi dans le ciel, et qu'elle me guidait dans la circulation de ma vie, qu'elle m'envoyait des éléments, semant des détails perceptibles pour que je les suive.

Puis j'ai grandi et j'ai su.

J'ai compris la vie. 

Dans mes yeux, il y avait certes des étoiles brillantes

mais de larmes retenues dans les douloureux

passages de la vie.

Mes envies je les ai laissées s'envoler.

Et pour cela, on m'y a bien aidée.

J'ai largué mes espoirs pour vivre mon présent.

Depuis je vis mieux et même si le ciel se teinte de gris,

chaque jour m'apporte des petits riens qui font mon bonheur.

...............

 Mes envies ont été balayés par ma raison.

 Et au fil du temps, j'ai bien grandi aussi.

 Savoir la réalité est parfois plus difficile.

 Entre vouloir, pouvoir et savoir,

 Ne croyez pas que tout est facile.

 Volonté, force, courage sont un combat.

 Incertain est le chemin dans le doute.

 Entre le vouloir et pouvoir, c'est la lutte.

 Savoir qui va gagner prend parfois une vie !

Ronde des mots. Sujet 5. 2/24

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Sévère, absorber, gris ensuite, bureaucrates, vouloir,

quartier, attacher, assurément, fidèle.

.....................

Assurément les bureaucrates n'ont rien d'autre à faire

qu'à nous pondre des lois sans queue no tête

et parfois contradictoires.

Ils sont avides de pouvoir et s'assurent

qu'on va bien absorber tous leurs désirs pour ensuite nous prendre

pour des pigeons heureux de se faire plumer !

Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles au Qi de zéro !

Leur vouloir de se faire un chemin dans les hautes sphères

les empêche de réaliser ce qui de passe vraiment dans les quartiers.

Les temps gris deviennent noirs, s'attachent à la peur du lendemain,

ne sachant même pas de quoi il sera fait.

La mine sévère et triste, ils ne croient plus aux belles paroles !

Tout est du vent aromatisé d'un parfum d'hypocrisie auquel

personne ne croit, ni ne veut sentir l'arôme arnaqueur.

Fidèles à eux mêmes, ils vous augmentent les retraites de 5,3%,

c'est bien certes ! Mais qu'en est-il

des augmentations qui ne couvrent pas du tout cette majoration ?

Si l'on fait les comptes, il nous en manque plus à la fin de mois !

J'en connais des partisans de la révolution

qui doivent se retourner dans leur tombe !

On ne demande pas grand chose, juste un peu de bons sens !

Mais ils en sont bien incapables puisque beaucoup d'entre

eux ne savent même pas les prix de l'alimentaire,

des soins de santé, et j'en passe car la liste serait trop longue.

Nous avons droit à du bon foutage de gueule ! 

Atelier no 19/23.

Ronde des mots.

Etonnant, étincelle, montre, portable, évènement,

trafiquer, déjeuner, tabouret, roman, charentaises. 

..............

L'observateur

Juché sur le tabouret du bar, il observait la vie dans cet

endroit où les habitués et les gens de passage se croisaient.

A l'heure du déjeuner, certains partaient, d'autres solitaires

prenaient le menu du jour et restaient là.

Quelques uns vêtus de leurs habits du dimanche espéraient rencontrer

leur âme sœur , d'autres en charentaise ne cherchaient plus

depuis bien longtemps.

Joris observa tout un mois cette vie étonnante où certaines heures

il y avait des évènements à ne pas manquer.

L'apéro et les courses !

Une étincelle brillait dans les yeux des joueurs dans l'attente des résultats.

Les gagnants jubilaient

Les perdants arguaient que tout était trafiqué.

C'était tous les jours la course contre la montre.

Les yeux rivés sur leur portable ou la télé du bar !

Joris avait pris plein de notes et son carnet était rempli.

Un mois qu'il venait ici tous les jours les voir vivre ici !

Il avait assez d'éléments pour situer les actions de son roman !

Il allait l'intituler

""Meurtre au bar du coin ""

Atelier 18/23. Sujet no 3. Image no 9.

 La ronde des mots. Sujet 1

Séquence, mot, sang, tuer, insérer, plusieurs, 

brisé, paranoïa, appartient, sonnette.

.......

Délire

C'était comme si on lui avait insérer le mot tuer dans le cerveau !

Il ne pense qu'à ça ! Tuer !

Sa raison ne lui appartient plus.

La séquence lui revient sans arrêt !

C'est comme un flash back qui crie ""tue tue tue !""

Les yeux injectés de sang, il est plusieurs dans sa tête !

Ce n'est plus de la paranoïa, c'est du délire , celui de tuer.

"Alors tu vas le tuer ou non ? " crie une voix dans son front.

Il est brisé, un genou à terre il hurle, la bouche grande ouverte.

Mais pourquoi elles lui parlent toutes en même temps ces voix , pourquoi ?

Il voudrait dire stop mais il ne peut que hurler encore et encore.

Puis soudain, il sent qu'on le serre fort ,très fort.

Il a peur, il ne hurle plus, plus du tout, il tremble, transpire.

Mais quel est donc ce bruit si strident qui remplit ses oreilles !

Ah... respirer ! Ouvrir les yeux ! Savoir ce qui se passe !

"Ca va aller "" entend t il entre les bruits stridents et aigus..

La sonnette retentit fort dans le couloir, mais lui il s'en fiche !

Il se sauve. Il est libre et il va tuer, tuer enfin !

Derrière lui des mares de sang s'étalent tout le long de son passage.

Le fou a apaisé son délire.

 La ronde des mots. 

 Sujet 1. Les mots imposés.

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Atelier Maridan no 17/2023

Avec; 

Admission, subterfuge, rivières, étrange, mnémotechnique,

absolu, automnal, cloîtré, horizon.

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Un nid détruit

En aucune façon, je n'ai besoin, de subterfuge ou de moyen mnémotechnique pour me souvenir de ce jour là.

Le temps automnal était étrange ce matin et l'horizon rougeoyant.

Le ciel, rouge semblait se plonger dans la rivière aux éclats

 de diamant à la surface de son eau limpide.

Le jour n'était pas tout à fait levé, comme s'il était encore cloîtré

par la nuit qui voulait le garder.

Comme une absolue nuit sans fin.

L'admission fut rapide.

Très rapide, si rapide que je ne me réveillais que le lendemain matin,

avec une partie de moi-même en moins.

Il avait attaqué mon argane. Tué mon nid.

Là où j'avais eu le bonheur de porter la vie quatre fois.

Encore aujourd'hui, j'entends la voie du chirurgien.

" Vous n'aurez plus d'enfants, mais vous vivrez ! "

Riche idée d'en avoir fait quatre avant mes trente ans....

 La ronde des mots. 

 Sujet 1. Les mots imposés.

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Je voudrais...

Je voudrais trouver une sorcière qui, à l'aide de ses fioles magiques

apaiserait le brasier qui dévore mon corps.

Evidemment, je ne suis pas une cruche non plus mais on peut

rêver de retrouver le bien être non ?

Existe t -il quelques parts, dans des lointaines contrées, des êtres

capables de transformer les échecs en certitudes de réussite ?

J'en ai vu. J'en ai connu. Certes.

Mais tous impuissants hormis leurs belles paroles pour être un cobaye.

Evidemment que je trépigne d'impatience.

Retrouver un corps sain est le but ultime de ma vie en ces

moments terribles que je vis jour et nuit.

Et pour cela pas de miracles !

Les solutions, je les connais ;

1)  Combattre à mort le stress.

2)  Pensez à moi beaucoup plus.

3)  Compatir sans être une éponge et même parfois être le grattoir !

(Psoriasis) et urticaire géant chronique sur 80% de mon corps à ce jour

Petit aperçu

 La ronde des mots. 

 Collines, cuisantes, supplier, mieux, regard,

devant, excuser, entendre, ivre, marché.

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L'écho

Dans les hautes vallées, sur les collines,

elle avait crié sa souffrance. Supplier.

Dans son corps, douleurs qui la ruine,

prenaient les devants sans s'excuser.

Dans les hautes vallées, le moral se débine.

Entendez vous l'appel ivre qui vient tutoyer

l'amertume cuisante en elle qui se contamine ?

Voyez vous tous ces regards compassion surjoués ?

Elle avait crié sa souffrance, elle avait marché,

au bord de la falaise, déterminée, jeté sa vermine.

Dans son corps, pas de mieux pour la contaminée.

Alors dans les hautes vallées, pour en finir, elle s'en est allé.

 La ronde des mots. 

Dans l'assiduité de ses exigences,

 il sait l'évidence des valeurs cachées. 

Sans laisser place à la lassitude,

 il se lance dans un vol prompt

 vers un avenir libertaire, 

laissant exulter son cœur.

Couvrir sa vie de liberté.

Celle de dire.

Celle de faire.

Il veut voler de ses propres ailes.

La dépendance, il n'en veut pas.

Mais ne dépendre que de soi même,

est ce être heureux ?

On a besoin d'aimer et d'être aimé...

Et cela c'est dépendre de ses sentiments...

Dans le fond des choses,

on dépends toujours de quelque chose,

ou quelqu'un...

On ne peut vivre sans aimer quelqu'un, quelque chose.

Existe t-il quelqu'un qui n'aime rien ni personne ?

.............

Sujet 3

Dans la nature, un monde insoupçonné, 

Où règne un charme subtil, tout en beauté. 

Sous le ciel azur, un partage affectueux,

La Terre offre un paysage, si joli, si précieux.

Les chants d'oiseaux, doux et ravissants, 

Dansent au vent, légèrement guillerets. 

Une symphonie spontanée, une mélodie, 

Enrichissant nos vies d'une douce harmonie.

Dans la forêt, les arbres s'élancent haut, 

leurs feuilles dansent au vent, comme des oiseaux. 

Sous le ciel azur, la rivière serpente, 

chantant sa mélodie, douce et envoûtante.

Les montagnes majestueuses, fières et hautes, 

Dominent le paysage, telles des gardiennes.

Les fleurs sauvages, s'élèvent comme un cadeau.

Leurs couleurs éclatent, de vie toute pleines.

Protégeons cette merveille, ce don précieux de la Terre,

préservons la beauté de la nature, de toutes guerres. 

Car dans ses bras douillets, nous trouvons l'inspiration.

 Et la vie trouve son sens, dans cette création parfaite.

 La ronde des mots. 

Commode, officielle, galerie, étoiles, également,

rocher, passion, rôle, essentiel, résoudre.

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Les ateliers

L'annonce est officielle.

C'est également très commode qu'elle soit affichée sur le rocher

qui mène à la galerie des étoiles, là où les mots brillent aussi.

La passion de nouveau va animer les neurones et les stylos.

Chacun va remplir son rôle avec plaisir,

c'est cela l'essentiel des mots dans les ateliers.

Résoudre l'énigme pour les accoler et faire vivre nos histoires.

  Source image ici 

 La ronde des mots. 

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L'insécurité

Dans un monde où règne l'insécurité, 

Je me promène dans mon potager enchanté.

 Mais dans les reculs sombres, des ennemis rôdent, 

Leurs intentions sinistres, dans les regards explosent.

Je plante des fleurs avec des godets délicats, 

Espérant cultiver la paix sans le trépas. 

Mais le pouvoir des conflits est dévastateur, 

Il anéantit toute beauté, sans mesure de l'horreur.

La durée de nos jours s'écoule sans cesse, 

Et nous hésitons face à cette détresse. 

Comment comparer nos vies à l'épreuve, 

Quand la vie fait des orphelins, des veuves ?

Nous cherchons refuge dans un monde fragile, 

Où l'harmonie est un trésor si difficile. 

Nous devons mesurer chaque pas avec précaution, 

Pour affronter les tourments sans fausse illusion.

Dans cette quête d'un avenir plus sûr, 

Nous unissons nos forces, sans murmure. 

Ensemble, nous bâtissons une citadelle, 

Contre l'insécurité qui nous interpelle.

Malgré les nuages ​​sombres, gardons notre lumière, 

rejetons avec force les chaînes de la peur amère. 

 Luttons contre les ombres avec courage, 

pour préserver la vie, notre seul héritage.

Ainsi, avec ces mots sinistres mais combatifs.

L'insécurité ne triomphera pas, c'est décisif. 

Nous grandirons en force, tellement étonnante, 

que le monde retrouvera une paix époustouflante.

 La ronde des mots. 

Sujet 4 avec les mots,

Minoritaires, ère, exposer, oscillant, frustration,

registre, myriades, réécrire, prompte, phénomène.

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L'extraordinaire des mots

Dans une ère où les mots minoritaires s'élèvent, 

je souhaite exposer un sujet extraordinaire, 

un phénomène oscillant entre mystère et rêve, 

qui réveille en nous une douce atmosphère.

La frustration devient la muse qui inspire, 

le registre de l'inédit et de l'insolite, 

dans les lignes que je vais réécrire, 

une histoire prompte à être dite.

Imagine un monde où les couleurs se mêlent, 

où les sons dansent avec légèreté, 

une symphonie d'idées où les étoiles se défont, 

et les pensées se lient avec spontanéité.

Des myriades d'histoires naissent sous ma plume, 

des destins inconnus prennent vie en un instant, 

dans cet univers où l'imagination s'allume, 

Le monde de l'extraordinaire se fait troublant.

Les mots se parent de mille reflets, 

chantant la poésie de l'inaccessible, 

comme des éclats de lumière, ils osent s'élever, 

et l'ordinaire devient un miracle perceptible.

Les phrases se tissent en un rythme enivrant, 

comme un papillon qui danse avec les fleurs, 

le poème est un langage qui transcende le temps, 

une invitation à explorer les ardeurs.

Osons défier les limites, sans retenue, 

car chaque pensée à sa part de génie, 

dans l'extraordinaire, du possible, l'avenue, 

pour donner à nos rêves une liberté infinie.

Que ce poème soit un éloge à l'inconnu, 

à ces mondes parallèles qui nous fascinent, 

un voyage vers l'extraordinaire, bienvenu, 

où l'esprit s'épanouit et les cœurs s'illuminent.

 La ronde des mots. Sujet 2 de l'atelier no 8/2023.

Les mots sont,

Expliquer, enthousiasme, Marseillaise, province, félicité, révoltant,

attaquer, rassembler, cloches, furieusement.

.......

Choix de vie.

Voilà, c'était le grand jour.

Elle quittait sa Province la belle Marseillaise à l'accent chantant.

Elle partait toute envahie de félicité en tous cas.

 avec enthousiasme et une envie furieusement exaltante

de découvrir la capitale et sa nouvelle vie.

Elle allait attaquer de front tout cela avec fierté et courage.

Bien avant l'heure, elle s'était faite un devoir de rassembler ses affaires.

Le plus révoltant c'est que sa meilleure amie partait de son côté !

Pour aller au même endroit en plus mais chacun des parents

avait voulu accompagner eux mêmes leurs filles.

Il avait fallu du temps pour leur expliquer le pourquoi de la chose.

C'était donc le départ, elle était fière de suivre les pas de son Père.

Quand ils passèrent devant la bonne mère, les cloches sonnaient.

Elle se demanda, furtivement si, à Paris, elle entendrait aussi les cloches....

 La ronde des mots, 

Restaurateur, activités, convoi extravagant, décision; chemise,

affirmer, bourrique, personnalité, saoule.

..........

Un ode à la nature.

C'était un joli mois , dont les tons Ocres bordaient les Orées des bois,

Ouvertes sur les Ouvrages de la nature qui s'Offraient comme des Oasis

aux Odeurs d' Orchidées, d' Œillets, de verdure..

Ces Offrandes étaient des Oboles de vie qu'on Observe et qui n' Ont pas encore

subit les Outrages Où les Offenses des ignorants de notre belle terre !

Il me plaît ici de remercier ceux qui Œuvrent dans l'Ombre et Orchestrent

pour nous ces Opéras d'Oiseaux, tout en Officiant sans Omettre de laisser

des Onguents magiques qui soignent nos arbres si majestueux, malgré les Orages vécus.

Ce sont des restaurateurs de l'âme aux activités multiples. Il portent pour nous

des convois extravagants de beautés et nous les déposent.

Ils portent des chemises couleurs d'eau et d'air.

ils affirment leur bienveillance et jettent dans le vent qui nous saoule plein d'ondes positives.

Ils ont l'Ossature impériale, se dressent vers le ciel en Osant grandir avec Orgueil,

pour nous Offrir cet Océan de plaisirs. Ils font Obstacle au soleil trop fort Où

nous nous reposons à l' Occasion d'une balade, Occultant ainsi nos soucis Obscurs !

Dans la nature, On Oublie les Objets ennuyeux de la vie qui nous Obligent à réfléchir...

Ces personnalités diverses qu'elle possède, elles nous les donne en cadeau.

Ceux qui nous Obsèdent et nous Oppressent avec Obstination...Ici l'Ordre règne en sage !

Cette nature mérite bien cette Ovation de mots qui Obéissent tout simplement à un respect !

Quelques Onces de vérités pour sa beauté ! Cette Odyssée de joie, de naturel...

Sans elle, ne serions pas nous pas les Orphelins d'un bien être Original dans l'Opacité

d'une vie incertaine ? Sans elle, ne serions nous pas nous tourner en bourriques

ignorées ou vaincues par le loup ?

La nature, on peut bien lui rendre hommage mais le mieux pour la remercier

ne serait ce pas la bonne décision d'en prendre soin ?

Source image ici

 La ronde des mots, sujet 2

et sujet 3, portrait chinois.

.............

Sujet 3

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis ?

Qu'ils m''aiment telle que je suis.

Mon principal défaut ?

Raleuse

Mon occupation préférée ?

Ecrire

Mon rêve de bonheur ?

La Paix partout

Quel serait mon plus grand malheur ?

Je ne veux pas y penser

Ce que je voudrais être ?

Ce que je suis à cet instant moi-même

Le pays où je désirerais vivre ?

France

La couleur que je préfère ?

Les couleurs de la vie

La fleur que j'aime ?

La violette

L'oiseau que je préfère ?

Impossible d'en choisir un seul

Mes auteurs favoris  ?

Maxime Chattam, Arlan Coben etc..

Mes poètes préférés ?

Mon fils et Baudelaire et d'autres

Mes héros dans la fiction ?

Thierry la Fronde, Robin des bois.

Ce que je déteste par-dessus tout ?

L'hypocrisie sous toutes ses formes

Le don de la nature que je voudrais avoir ?

Renaître comme les saisons chaque année.

Comment j'aimerais mourir ?

En dormant

...........

Les infâmes 

Les spéculations intimes viraient à l'obsession et le spectre

de la diffamation planait lourdement sur Elise.

Sous l'éclairage blanc du salon,

son visage montrait une absolue maîtrise.

Elle allait même s'abstenir de prêter quelques attentions

aux mots qui défilaient sous ses yeux. Néanmoins, ils avaient été lus.

Elle allait les effacer de sa mémoire comme on écrase

une sale moustique têtue qui vous pompe le sang.

Elle supprima les messages d'infamies, vida le tout 

dans sa corbeille d'ordures pour un abandon total.

Elle enleva leurs numéros de son répertoire comme

pour gommer de sa vie cette parenthèse d'été à laquelle,

elle dit merci à présent.

Elise avait eu du chagrin.

Elise s'était demandé pourquoi.

Puis dignement, elle avait proposé à son cœur de pardonner...

Mais, car il y a un mais désormais.

Il serait inutile de présenter des excuses si l'idée leur en venait.

Elise, de ces gens, ne veut rien savoir..

 La ronde des mots

 Effets, possibilités, procurer, particulier, expirer,

magnétique, décompresser, idéal, allonger.

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La clé des possibles.

L'effet des possibilités a cela de particulier qu'il peut me procurer

un champ des possibles tout à fait serein.

Il a cela de magnétique qu'avec lui on peut tout supposer,

on peut tout faire aussi et même allonger le temps,

Le décompresser en fraction de plaisir à l'infini.

L'effet des possibilités m'ouvre un chemin vers un idéal de vie

avant que mon dernier souffle ne soit venu s'expirer...

Et cet effet des possibles ouvre tant de possibilités

que je peux même croire que mon après sera encore là.

Que c'est beau d'avoir en vue ce champ des possibles.

 La ronde des mots

 Forum, aventure, illusions, barbelés, grue,

aviateur, symptôme; récent, favoriser, intemporel

...........

Les migrations

Une grue au loin craquète en rejoignant les siens

pour une aventure de quelques mois.

Les récents symptômes de la météo ont favorisé

l'avancée de leur voyage.

Un aviateur en percute quelques unes

qui se retrouvent prises dans les barbelés

d'un champ d'agriculteur.

Sans même se faire d'illusions sur leur sort,

les autres poursuivent leur vol.

Hélas c'est une histoire intemporelle.

Vous en lirez beaucoup de la sorte

sur les forums des ornithologues.

 La ronde des mots

Descente, menton, vrai, bureau, ange,

chiffres, oreilles, intervention, bicyclette, balbutier.

..........

Sauvetage

Yann se grattait le menton, songeant à ces montagnes de

chiffres qui balbutiaient dans ses oreilles comme une chaîne

de bicyclette cassée.

Le bureau ce matin lui semblait triste, sans intérêt.

Yann est pompier volontaire mais déjà bien aguerri.

L'intervention d'hier, il est vrai avait été un miracle

orchestrée par des anges sans doute.

Mais cet enfant était sauvé !

Yann y repensait encore ce matin devant sa comptabilité.

Sécurisé, attaché, il avait été en descente chercher le petit.

Il l'avait remonté sur la terre ferme.

Il revoyait le garçon pleurer, sa famille le remercier lui

et ses amis pompiers....

Heureux d'avoir sauvé encore une vie.

Bien difficile de revenir à une vie normale et fade après

des interventions aussi fortes en émotions.

Yann se dit ;

" C'est décidé ! C'est ça que je veux faire à plein temps ! ""

Il suivit la formation et devint pompier professionnel

faisant ainsi le métier dont il avait toujours rêvé

depuis qu'il était enfant...

Applaudissements, sac, ludique, enterrement, raquette

amphithéâtre, danseur, resonner, furie, ange.

 ..........

Les jeux sont faits.

Sous les applaudissements,

mon sac sur l'épaule, je m'en vais

à l'enterrement de ma raquette.

Elle ne fera plus de moi une danseuse ludique

courant après les balles jaunes.

Fini aussi les fans en furie

qui attendent  des autographes.

Un ange passe. Je raccroche.

Le son des points ne viendra plus resonner dans ma tête.

Je retourne à l'amphithéâtre pour passer ma thèse.

Je vais la nommer :

" Pour cent balles t'as plus rien "

 La ronde des Mots 19/22

 Parole, vanter, élément, éprouver, rêve,

fiction, données, mesure, opinions.

..........

Chacun ses choix

Dans le respect, les opinions de chacune et chacun

ont toutes des valeurs données par leur parole,

dans la mesure où ce n'est pas du domaine du rêve.

Chaque élément qui s'exprime et vante parfois son avis,

vient éprouver la réalité et non pas la fiction.

Si nous étions tous d'accord sur tout, il n'y aurait plus jamais

de discussions, de débats et la vie serait bien monotone.

Les différences d'avis, d'idées, de choix sont propres à chacun

et les respecter fait de nous des êtres doués d'intelligence.

Hélas il n'en est pas ainsi pour tout le monde.

Pour ma part, je suis fière de respecter les choix de tous.

 La ronde des Mots 18/22

 Espiègle, cacophonie, funambule, étourneaux, opalescent

assidu, cadavres, gentillesse, escapade, éphémère.

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 Source image ici

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Le ballet d'un soir

Dans le ciel opalescent de cette soirée en fin de printemps,

une cacophonie espiègle se fait entendre soudain.

Fenêtre ouverte sur ce spectacle qui s'offre à mes yeux,

je contemple et j'écoute les murmurations des étourneaux

dans leur escapade éphémère.

C'est comme un ballet aérien assidu, comme les danses

de l'opéra, synchronisées par le chorégraphe.

Certains se font funambules le temps d'un repos,

d'autres laisseront derrière eux quelques cadavres,

ainsi va la vie des étourneaux hélas.

Sur ces vols d'oiseaux, je pose un regarde émerveillé, admiratif

et je remercie avec gentillesse la vie de m'offrir ce si beau spectacle.

Mais pour combien de temps encore si le climat ne change pas ???

 La ronde des Mots 17/22

Entrevoir, délicate, articuler, créature, possible

cheminée, délectation, ressentir, marbre, frissons.

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Tout est possible

La créature se veut vivante, celle qui, dans son marbre 

vit depuis des siècles, celle qui veut s'animer,

délicate dans ses gestes, un peu rouillée par ses ères statufiées.

Le poète l'a dit, le poète l'a écrit,

" Tout est possible "

Sa place n'est plus là, figée à tous les vents,

aux temps des saisons, aux touchers qui l'usent,

aux regards qui la scrutent ...

Sans doute serait elle mieux, placée devant une cheminée.

La créature de marbre pourrait enfin articuler ses jolis membres.

Ressentir avec délectation les frissons d'un être humain...

La créature de marbre vous laisse entrevoir ses états d'âme.

Dans ces temps où tout est possible car le poète l'affirme,

qui saura la rendre vivante ?

Regardez au fond de ses yeux,

entrez dans son cœur figé.

Car voyez- vous, tout est possible !

Michel Thomas Vieulle ,

Nom de scène Michel Saint Dragon 

 La ronde des Mots 16/22

Ephémère, hallucinée, désillusions, diffus,

dispersée, errance, montre, dommage, jubilation.

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 L' apaisement

C'était une douleur éphémère, hallucinée

par tant de désillusions.

Elle a péri, noyée par les pleurs de dégout.

Tout est devenu diffus.

Elle s'est dispersée au gré de mon errance.

Elle me montre le dommage qui n'est plus.

Ma joie d'y survivre, de ne plus y penser,

est une jubilation terriblement enivrante.

 La ronde des Mots 15/22

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Baguette, joyau, sable, victime, reste,

série, tatouages, civilisation, piller, lever.

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Aucune baguette magique ne viendra apaiser le joyau de mon être

en souffrance, qui reste brisé, pillé par l'abondance de sa cruauté.

Elle a fait de mon cœur une victime gisant dans un sable mouillé de pleurs.

Chaque lever du jour, chaque coucher de soleil,

sont une série de mots dans ma mémoire de grande sœur.

Elle porte sur son corps les tatouages de ses amours dit -elle mais

son cœur n'est que haine et perfidie pour sa fratrie.

La civilisation familiale n'est pour elle qu'une chimère dans laquelle

elle se vautre à l'abri derrière son écran de mensonges.

 La ronde des Mots 14/22

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 Eté, aventure, orages, étonnement, élucubrations,

savoir, absence, barbecue, naviguer, reculer.

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Mon cher ami,

Quelques mots pour te raconter un peu les nouvelles.

Ce ne fut pas une sinécure de passer cet été !

J'ai navigué sur la mer de la chaleur torride ou

l'air a brillé par son absence terrible.

Ce fut une aventure d'élucubrations, sans étonnement d'ailleurs,

tu en conviendras vu le contexte actuel du mal être de notre planète

qui est l'été un perpétuel barbecue à ciel ouvert.

Je sais que cela va t'étonner mais j'ai prié pour la pluie,

pour les orages, ne penses tu pas que cela est déjà savoir

que nous n'allons pas reculer vers un retour des vraies saisons ?

Tu vois Marie avait donné les sujets 1 et 2, éh bien, j'ai cumulé

les deux par le fait car ce sont mes plus belles vacances

à bord d'une rôtissoire climatique.

Ironiquement mais bien amicalement à toi mon Ami

 La ronde des Mots 12/22

Festivités, banderoles, élucubrations, entêtée,

personnaliser, recherche, étonnement, sable,

quotidien, horizon.

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 Pauvre sénateur

Le quotidien n'était plus.

Il avait vécu ce que dure l'éphémère.

L' horizon ne serait plus au bout de ses yeux.

Les banderoles des festivités ressemblaient aux élucubrations

de son cerveau quelque peu présomptueux.

L'étonnement avait saisi tous ses proches et famille.

Sa recherche entêtée du pouvoir absolu l'avait plongé dans un abîme

de sable d'où il serait difficile de ressortir sans lui laisser des traces à vie.

La journée avait été personnalisée sur le thème de la victoire

bien avant que le verdict tombe comme un couperet !

Il était battu !

Adieu son siège où il pouvait faire des siestes à loisirs !

Il ne faut jamais crier victoire tant que la ligne d'arrivée n'est pas franchie !

 La ronde des Mots 11/22

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Apercevoir, discuter, envisager, dépenses, projection

dubitative, phénoménal, domaine, héritage, inoubliable.

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Discussion entre mon cœur et ma raison

Je suis en projection dans mon moi existentiel

et je discute sérieusement de l'héritage de mon savoir combiné

à celui de mes gènes.

Lequel est le plus phénoménal ?

Je m'aperçois que, dans ce domaine, je suis assez dubitative.

Je sais que je ne suis pas trop inculte,

là c'est ma raison qui parle bien sûr.

Mais je sais aussi que je me laisse souvent

emportée par les dépenses à outrances

des mots de mon cœur.

J'en suis là de mes réflexions à savoir,

qui me porte plus ?

Mon cœur ou ma raison ?

J'envisage donc potentiellement de me faire

un examen de conscience approfondi.

Lorsque j'aurai enfin la réponse,

ce sera un souvenir inoubliable.

 La ronde des Mots 9/22

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 Subterfuge, élancé, fonction, étranger, fugace,

lapidaire, zèbre, adaptation, paysage, souffler.

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Le touche à tout

Il fut un temps lapidaire à l'étranger, usant de bien des subterfuges

pour faire de bons bénéfices.

Il avait évolué dans cette fonction quelques années, puis, le paysage

ne lui convenant plus, il décida de s'élancer dans les hautes sphères

de la médecine, mais l'adaptation fut aussi fugace que son idée.

Ce drôle de zèbre, touche à tout prit une autre direction.

Après tout il ne courait pas après l'argent, en ayant

plus que suffisamment. Il décida de devenir écrivain.

André Hardellet excella dans ce nouveau métier,

malgré qu'il fut condamné pour outrages aux bonnes mœurs en 1973.

Il écrivit de nombreux romans avant de nous quitter en 1974.