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Mon mois émois chez Martine,
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Mon mois de Mai.
Il a vu fleurir ce printemps mon année 69.
Il a vu ma fête des Mamans joyeuse,
Il a vu plein d'anniversaires de famille,
Il a vu les 18 ans de mon atelier.
Il a vu les politiciens ne pas changer.
Il a vu mon immobilisation de 1 mois,
un claquage douloureux au mollet.
il a vu la période contrôle technique de nos corps.
Il a vu quelques sorties médicales,
il a vu des retours d'amies blogueuses.
Il a vu des sourires, des amitiés fidèles,
il a vu tout plein de jolis textes à lire.
Mais il a vu aussi le plus dur de mes émois,
la perte de mon beau frère que je chérissais.
10 commentaires -
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Clin d'oeil à Sœur Colette
La neige lourde et humide commençait à fondre sous
les reflets du soleil.
Par-ci par-là, elle avait presque disparue.
Le soleil n'avait pas lésiné sur les moyens
pour apporter son printemps à Québec.
De plus en plus vite, la belle saison prenait sa place.
La vie reprenait avec légèreté,
après les souffrances des hommes du dur hiver.
Les feuilles redevenaient des poids plumes,
bercées du bout des lèvres par le renouveau, et
la vie couleur de joie, celle qu'on aime revivait , tel
ce bout en train qui mène la danse.
Même la petit chapelle du chemin de saint Foy,
était tout fière de laisser voir son clocher.
Elle semblait nous dire,
bonjour beau printemps de Québec,
que ta saison soit riche de bonheur nouveau...
7 commentaires -
Le mot mystère n'est pas un mystère cette fois.
Blockbuster ; Epatée hein Lilou ??
Mes anagrammes
Troubles, boucles, cœur, boulet, obscur,
courts, cruels, source, route.
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L'ami d'enfance
Dans le salon obscur du soir qui se couche,
il se repasse en boucles interminables,
les troubles cruels qui sont la source
du boulet qu'il va traîner en son cœur.
Dès lors sa route de vie sera sans saveur.
Il n'aura plus goût à rien.
Les courts moments de paix seront rares.
Du moins pendant un long chemin de vie.
Comment avait il pu ne pas voir,
ne pas comprendre, ne pas se douter,
que son meilleur ami souffrait autant.
Pourquoi ne lui avait il pas parlé ?
Il savait qu'il pouvait tout lui dire !
Ils étaient amis depuis l'enfance,
plus des frères d'ailleurs.
Tous ces pourquoi sans réponse, il les ressassait.
Il se sentait si coupable rien vu, rien compris...
Yann n'était plus là.
Yann ne lui parlerait plus...
Yann s'est donné la mort hier soir...
7 commentaires -
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Les mots sont,
Rythmer, mouvoir, voir, écouler, déposer,
oser, effleurer, obéir, sensations, écrire.
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L' andalouse
Ne lui demandez pas de vous écrire ses sensations,
ne lui demandez pas de déposer
des mots sur une page blanche.
Elle ne pourra jamais vous obéir.
Mais demandez lui de danser !
Elle vous fera voir son talent.
Elle viendra vous effleurer de sa jupe rouge.
L'andalouse viendra vous faire oser la rejoindre.
Elle vous fera rythmer aux sons des castagnettes.
Quand vont s'écouler les heures du soir sous les étoiles,
vous la verrez se mouvoir aux sons des guitares.
Vous verrez comme elle danse bien la vie !
Mais ne vous avisez jamais de la toucher .
L'andalouse n'est fidèle qu'à un seul homme.
Le sien.
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J'ai choisi tous les sujets.
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Le chevalier
Dans le château en rénovation, une belle découverte que vient de faire
Victor. Un petit journal intime cerclé de dorures,
fermé par une lanière de cuir rouge.
Pendant quelques instants, Victor se demande s'il doit l'ouvrir, puis sans volonté aucune,
se laisse emporter par la curiosité. Quel mystère va t-il donc découvrir?
Il ouvre délicatement le livre. Une écriture où il ne comprends pas tous les mots
mais les devine en lisant les phrases.
Il s'y raconte une histoire de chevalier qui pour défendre la forteresse de son ange,
sa belle promise vit, il se lance à l'assaut et va pourfendre l'intrus, l'estourbir
sans trêve. Il ne va pas subir, il va mater ce voleur, tel un farfadet innocent
nanti des pouvoirs du juste !
Il terrasse le cerbère, foudroie le dragon de feu. Avec vaillance, il a vaincu le vilain.
Le valeureux chevalier retrouve sa belle fiancée, libérée de ce vaurien.
Le journal intime raconte que, dans la vallée de Vallaire, le vicomte
est devenu le héros de tout le conté.
La dernière page du journal commence ainsi;
Ce jour de l'an mille cent quatre vingt dix, mon cher époux vient de rendre
son âme à dieu, victime de la vérole.
L'histoire ne dit rien de plus et depuis Victor n'a de cesse d'en savoir plus...
10 commentaires -
La ronde des Mots 9/22
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Subterfuge, élancé, fonction, étranger, fugace,
lapidaire, zèbre, adaptation, paysage, souffler.
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Le touche à tout
Il fut un temps lapidaire à l'étranger, usant de bien des subterfuges
pour faire de bons bénéfices.
Il avait évolué dans cette fonction quelques années, puis, le paysage
ne lui convenant plus, il décida de s'élancer dans les hautes sphères
de la médecine, mais l'adaptation fut aussi fugace que son idée.
Ce drôle de zèbre, touche à tout prit une autre direction.
Après tout il ne courait pas après l'argent, en ayant
plus que suffisamment. Il décida de devenir écrivain.
André Hardellet excella dans ce nouveau métier,
malgré qu'il fut condamné pour outrages aux bonnes mœurs en 1973.
Il écrivit de nombreux romans avant de nous quitter en 1974.
3 commentaires -
Le mot mystère n'est pas un mystère cette fois.
Lilou nous l'ayant "soufflé "
Librocubiculariste.
Mes anagrammes
Bocal, cible, brute, claires, cœur, oublié, Louis,
récit, close, celui, cause, sobre, taire,
tours, courses, astuce, autour, tuile.
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Louis tourne en rond comme un poisson dans son bocal
qui fait des tours et des tours , semblant faire la course
autour des parois claires de son aquarium.
Louis n'en peux plus d'attendre.
Son cœur bat la chamade.
Et si elle avait oublié ?
Quelle tuile pense t-il car il a appris son récit à la virgule près !
L'affaire ne serait pas close tant que sa cause ne serait pas expliquée !
Il était sûr d'avoir trouvé la bonne astuce.
Il le fallait sinon la suite ne serait pas positive pour lui.
Il pourrait bien être la cible de sa profonde colère.
Elle est intransigeante sur la sincérité et serait incapable de se taire
si on lui mentait. Elle était inflexible sur le sujet.
Elle n'est pas là et l'heure du rendez-vous est dépassé
donc il sait qu'elle ne viendra pas.
Louis s'en retourne à l'appartement sûr de pouvoir l'embobiner !
Sur la porte un mot, sur le tapis de seuil des sacs pleins.
Le mot disait;
"Tu es une brute quand tu n'es pas sobre ,
Prends tes affaires et sors de ma vie !! "
Un jour tout se sait et le couperet tombe !
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La quarantaine
On venait de fêter la quarantaine de Justin en famille.
Sorti prendre l'air, il écoutait le gazouillis des oiseaux qui bientôt
n'auraient plus de nourriture, la neige glacée allant faire sous peu son apparition.
On auraient dit qu'ils échauffaient leur voix avant de se taire quelques mois.
Héla, chaque printemps, ils font le rêve de ne pas voir cette saison là.
Mais ils se nourrissent d'espérance.
D'un air hagard, il regarde au loin repensant à la réflexion de Manon !
Il était sous le choc et baba de sa constatation !
Un sentiment désagréable l'envahissait.
Certes la finesse de ses traits n'avait plus vingt ans, mais s'entendre dire
qu'il était vieux à quarante ans par une gamine de dix-huit ans,
ça lui avait fait mal !
Il n'était quand même pas prêt de sucrer les fraises !!
Ahhh les jeunes de maintenant, ils pensent qu'à la fleur de l'âge,
on est déjà des vieux croulants bons à rien...
8 commentaires -
Pour les croqueurs de mots
Une histoire avec .
Carpe(au féminin et masculin)
faune (au féminin et masculin)
greffe (au féminin et masculin)
dauphin, dauphine, lézard, lézarde, loup, loupe
Chez Josette
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Drôle de tribunal
Au greffe du tribunal, il s'est préparé un dossier bien étrange,
qui est jugé aujourd'hui.
A ce procès peu ordinaire sont présents, le roi et son dauphin,
arrivés tous deux dans une dauphine décapotable jaune poussin.
Le roi n'est pas trop en forme depuis sa greffe au carpe,
d'ailleurs il boîte un peu encore.
Tous sont muets comme des carpes !
La faune se tait pourtant Faune ne les a pas menacés.
Le procureur a des yeux de lézard qui étincellent de colère.
Il n'est pas content que tout ce beau monde lézarde de la parole.
Les témoins ne parlent pas.
Le procureur veut faire emprisonner ce loup qui a fait un enfant
à la brebis dans la bergerie du père fouettard !
La louve a porté l'affaire en jugement et veut divorcer !
Le président questionne le loup.
Le loup raconte qu'il a monté la brebis, la prenant pour sa louve
car il n'avait pas sa loupe et qu'il est mal voyant depuis peu.
Pour sa défense il demande la clémence à cause de ses yeux malades.
Le président lui accorde son indulgence et ne le condamne seulement
qu'à subvenir aux besoins de l'enfant à naître sous peu.
La pauvre Brebis mis au monde un enfant à tête de loup et corps de chèvre.
Lequel , quelques mois plus tard se dévora des parties de son corps tant
il avait faim de chair fraiche...
Le greffier se réveilla en sursaut soudainement, tout tremblant
d'effroi ! Il s'était endormi sur le dossier de l'affaire des rats d'hôtel,
où il était question de juger encore une fois le roi de l'évasion.
Le sieur Loup Chevreau !
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Le mot mystère n'est pas un mystère cette fois.
Louise Michel
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Mes anagrammes
Choisi, cueille, écoule, hélice, milieu, oscille,
celles, éclose, houle, isolé, mèches, éclose,
souci, chose, cohue, échos, émois, émues.
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La porte des flots
Je cueille le flot de tes mots
et mon cœur bat plus fort.
La phrase éclose fait tourner
l'hélice de mes émois.
Aux portes de ton éloquence,
j'ai choisi d'ignorer la cohue,
j'ai isolé la houle des échos
qui remplissait mon âme d'ennui.
Aux flots de tes mots jolis,
aucun chose n'est un souci
quand s'écoule ton poème
au milieu de mon ciel de traîne.
Je cueille tes brassées émues
tes envolées de mots
en mèches ardentes de feu.
Celles là même qui touchent.
Aux portes de ton éloquence,
je me sens comme une enfant
qui migre vers l'adolescence,
oubliant que c'est elle le parent.
Aux flots de tes mots,
la pensée heureuse oscille,
elle se fait porteuse de bonheur
pour que plus rien jamais ne vacille.
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Les mots imposés sont,
Ciel, plume, invisible, descendre, nymphe,
spirituelle, ballet, médiation, émerveiller, lune.
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La Nymphe
Elle se rêvait nymphe invisible,
avec pour baguette magique,
une plume couleur de ciel
qui distribuerait aux méritants
des ballets de pouvoirs.
Elle se rêvait nymphe
de la médiation spirituelle
pour apaiser les conflits,
pour amener la paix,
tant espérée en ce monde.
Elle se rêvait nymphe en ange
de la lune, qui en descendrait
pour offrir de la bienveillance.
Des cadeaux à tous les peuples
pour émerveiller les dictateurs.
Mais elle n'est qu'une femme,
armée de ses mots,
qu'elle dépose déci, delà,
espérant tout simplement apporter
un bien être apaisant.
Elle n'est qu'une femme
de phrases, de lettres,
qui n'a que ses mots,
pour oser voyager
sans aucun bagage.
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Les saisons
Les semaines et les mois passent vite et pour la riche clientèle
ce n'est pas un problème de participer à la folle cavalcade
des ruées vers les vacances selon les saisons.
Ils se laissent aller en pyjama sur les transats, la gueule enfarinée
des petits matins, sur les plages privées, pendant qu'un grand
gaillard les sert à volonté.
Mais l'été ne fera pas long feu, il pliera bientôt les genoux
pour donner sa place à l'automne, qui à peine le visage tendu vers le ciel
fera sa prière des joies de sa saison.
L'attrait du mystère vaut bien de belles saisons car chacune
ont leurs charmes n'en déplaisent au temps.
6 commentaires -
Liste 35, proposée par Marie Lise chez Ann-Maï
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Corbeille, arbre, téléphone, lumière, escalier,
miroir, sabot, chambre, milieu, blouse.
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Chagrin de Mère
(En hommage à une amie de cœur)
Elise dépose ses clés dans la corbeille placée sur l'étagère
en dessous du miroir. Elle s'y regarde.
Replace machinalement quelques mèches de cheveux,
remonte ses lunettes qui cachent ses cernes de souffrances.
Elle pose son sac, enlève ses escarpins, les rage dans le meuble
où sa grand-mère elle-même rangeait ses sabots.
Elle se dirige vers sa chambre, allume la lumière de l'escalier.
Enfin chez elle soupire t -elle.
Elle retire ses bagues , bracelets pour les poser sur l'arbre à bijoux.
Elle se déshabille doucement, songeuse de lui. Angoissée pour lui.
En bas le téléphone sonne mais elle sait que ce n'est pas lui,
alors peu importe qu'il sonne.
Elle ne veut qu'un peu de tranquillité avec cette journée horrible.
Elle voudrait tant faire pour lui,
même lui prendre ses souffrances, elle le voudrait.
Elle jette sa blouse au milieu des autres vêtements
d'un geste las mais pas résigné encore.
Vite se glisser dans l'eau du bain qu'elle a fait couler.
Vite essayer de ne plus penser,
juste s'enfuir quelques instants de ce monde.
Juste oublier ce qui lui fait tant de mal,
juste oublier le chagrin de son fils.
Vite oublier le mal dont il souffre...
Mais comment faire quand on est une mère
et que la chair de sa chair souffre ??
8 commentaires -
La ronde des Mots 8/22
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Le geste gracile, elle se dresse.
Elle offre son corps au ciel inondé de soleil.
Magistrale, phénoménale, elle s'ouvre telle une déesse
à son peuple pour mieux le charmer.
Si impatiente de plaisir, de se donner,
d'exhaler enfin sa puissance féconde,
elle se montre.
La bise légère la fait vaciller, doucement
sans brusquerie,
comme pour la bercer lascivement.
Elle a presque rosi ce matin au lever du soleil
comme coupable d'être si peu vêtue encore.
Mais nullement subversive, elle paraît même sourire
après tous ces jours livides et sans chaleur.
Elle ne fait plus sa mystérieuse.
Elle se sait magnifique, sans user de cet artifice.
On l'admire. On la complimente et cela elle adore.
Elle aime tant qu'elle se pâme encore plus
devant qui la séduit ainsi...
La belle de Mai, l'aspérule vient de renaître
pour son printemps de Mai.
2 commentaires -
Mille Mercis de vos voeux
pour mon anniversaire ce dimanche 8 mai
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Merci à celles et ceux qui déjà m'ont acheté mes livres
Merci pour leur retour si positifs qui m'ont beaucoup émue.
L'insoumise et les 5 nouvelles
Merci de vos retours positifs qui me touchent vraiment.
8 commentaires -
L'Insoumise est à 20e
Les cinq nouvelles est à 15 e
Frais d'envoi compris en France
Ailleurs 25e et 20e
Sur commande
Compte tenu que je me suis au- édité,
Je me charge de l'envoi.
Il suffit de m'envoyer adresse mail
et adresse postale pour les modalités.
Blogdeghis@gmail.com
8 commentaires -
Le mot mystère n'est pas un mystère cette fois.
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Mes anagrammes
gredin, nourri, graine, grand, nuage, ronge,
rouge, rageur, agonie, rigaudonner.
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Celui qui sait.
Le gars a le cœur sec et le teint râleur et rouge de la déception.
Le gredin a été nourri à la graine de résilience.
Celle qui ronge d'indifférence l'agonie du pouvoir.
Aucun nuage ne vient assombrir son ciel du grand jour de la décision.
Le gars s'en fiche pas mal, il y a longtemps qu'il n'y pense même plus.
Au fond le gredin, peut être sait il que, quoique l'on fasse, rien ne change ?
Peut être sait il que si les choses pouvaient changer, cela se saurait.
Mais non, le gars même pas ne réfléchit.
Il porte en lui l'intelligence de ceux
qui savent que leur avis jamais ne compte.
Il porte en lui le savoir que tout est joué d'avance.
Voilà pourquoi ce gredin là, ce soir n'ira pas
Rigaudonner.
9 commentaires -
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Les mots imposés
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Mal, obstacle, fine, extrême,
beauté, arrête, pouvoir.
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Le Filou
Il est arrivé dans la ville il y a peu.
Il a loué un petit studio meublé.
Depuis quelque mois, il se balade.
Il est arrivé, avec son pouvoir qu'il croit infaillible,
que rien ne va arrêter.
Il incarne l'extrême beauté du mal séducteur.
Mais ce n'est pas spécialement des jeunes femmes qu'il séduit.
Loin de là, lui, il fait plutôt dans les retraités.
Il a l'oreille fine quand il se promène dans les parcs.
Il écoute, se montre poli, serviable, si gentil que personne
ne pourrait se douter de son but final.
Quand il a flairé une bonne proie, il se rend indispensable.
Au bout de deux ou trois mois, il est son ami, son confident.
Il est patient, il les choisi sans famille ou peu.
Il est élégant, intelligent, jamais on ne pourrait soupçonner
ses vraies motivations, il sait faire ! Très bien même.
Après avoir filouté plusieurs retraités qui trop honteux
n'en parlent pas, il a déjà un compte en banque bien garni.
Mais cette fois l'obstacle va être de taille car c'est à l'ex dirigeante
de la brigade à qui il a affaire. Le gredin ne le sait pas.
L'enquête dure depuis un an. Un retraité a osé dénoncé.
Son manège, il ne le fera pas tourner longtemps.
Tout est mis en œuvre pour faire cesser ses agissements.
Il n'est pas loin de dormir en prison.
Je me dis que la phrase' bien mal acquis ne profite jamais'
va prendre avec cette affaire tout son sens.
3 commentaires -
Mon texte pour mon atelier 184.
J'ai choisi les 16 mots et les 5 mots commençants par S.
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La muse d'Elise.
C'est un matin gris encore, le soleil n'est pas levé.
Point cabotine, Elise chemine dans cette vision
opaque du sentier qui traverse la colline.
La pluie de la veille a laissé des traces de boue,
le chemin est un peu gras mais ne gêne pas son avancée.
Elle est d'humeur badine ce matin.
Elle va à la rencontre de sa copine,
sa muse avec qui elle combine de bien jolis mots.
Elle songe avec un sourire combien elle aime ces matins
où elle voit les levers de soleil. Elle domine à ce moment là,
la vue sur toute la vallée.
Elle sait qu'elle va voir un ciel vaporeux
se transformer en bleu et blanc.
Elle entendra le même oiseau vêtu de rouge qui chaque matin
lui siffle son léger chant de réveil.
Elle verra aussi l'abeille qui butine s'envoler à son approche.
Elle prendra son cahier de mots, et assise sous son arbre fétiche,
elle y ajoutera quelques mots accolés à d'autres pour faire
de jolies phrases, sages ou rebelles selon les jours.
Elise, dans ce matin gris encore,
va à la rencontre de sa muse.
10 commentaires -
La ronde des Mots 7/22
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Tempête, rentrer, enveloppe, retrouver, blottir,
compositeur, talent, effort, sommeil, terriblement.
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Il est là
Il est là.
Il s'insinue terriblement.
Il m'enveloppe,
faisant semblant de se blottir en moi.
Il devient, sans effort,
le compositeur de tous les talents.
Il se fait tempête.
Il rentre en ingérence dans mon sommeil.
Il vient retrouver mon insomnie.
Ce pourvoyeur du manque.
Il est là, plantant ses pages blanches
à noircir dans mon cerveau.
Il est là, secrétant les pulsations fécondes.
Il est là, me soumettant à sa volonté.
A sa prolixité.
Il est là.
Le temps d'écrire.
4 commentaires -
Le mot mystère n'est pas un mystère cette fois.
Ultracrépidarianisme.
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Mes anagrammes
Maîtrise, placard, présidé, dramatiser, mépris, plaidé,
récents, transpiré, apaiser, certain, distance, indices.
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Monsieur Je .
Il a plaidé plusieurs années, certes avec maîtrise.
Il a présidé aussi mais avec mépris.
Il a transpiré d'arrogance avec un certain dédain.
Il a mis au placard ce qui le dérangeait.
Il a fait fi des récents indices qui auraient pu
le mettre sur la bonne voix.
Il aurait pu apaiser cette distance entre elle et lui.
Oui il aurait pu, mais il ne l'a pas fait, bien trop pédant !
Bien trop sur de son pouvoir de séduction.
Il ne lui sert plus à rien de dramatiser, il est seul !
Elise l'a quitté.
Des années qu'elle essayait de parler, de dire, de supplier parfois.
Elle l'a quitté, elle en a vraiment assez de son
Ultracrépidarianisme !
8 commentaires -
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Les mots de Evy.
Habiller, bouleverser, redoutable, semer, plaindre,
chasser, embellir, mélanger, susurrer, recevoir.
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Les mots
Les mots, oui ce sont des armes redoutables
pour qui sait les dire, les écrire, les supposer.
Ces mots que l'on vient habiller de multiples ornements,
selon qu'ils soient faits pour embellir ou bouleverser.
Ces mots qui viennent plaindre l'endeuillé,
ou bien semer le trouble pour qui manipule ou trompe.
Ces mots de compassion à recevoir de proches pour chasser
la tristesse et que l'on susurre tendrement.
Ces mots qui sont si beaux, lorsqu'ils se mélangent
leurs bienfaits, leurs poésies, leurs envies.
Oui les mots peuvent être redoubles lorsqu'ils sont des mots
de guerre, ils sont alors armes de folies..
Les jolis mots, je les préfère doux et poétiques,
comme une caresse sur ma joue de Maman.
Je les préfères griffonnés sur un post-it pour dire
"je t'aime" sans l'écrire vraiment.
Les mots, que feraient ont sans eux ?
Je pense aussi à tous ces mots que disent avec leurs mains,
les personnes privées de la parole.
Qu'ils soient parlés, dits, écrits, mimés, suggérés,
les mots sont un pouvoir.
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Les otages
Le gars allait en découdre si on ne lui obéissait pas. A terre qu'il a dit !
Il avait l'air hagard du mec qui abuse des paradis artificiels.
A chaque fois qu'un de nous bouge, on sent le danger arriver.
Nos muscles s'ankylosent.
Le sol carrelé n'est certes pas un nid douillet.
Et puis, pour la plupart d'entre nous, c'est le baptême du feu !
Etre otage n'arrive pas tous les jours !
Le gus au cœur éteint veut faire main basse sur le fric de la banque.
Le caissier remplit son sac tandis que le directeur tient ses bras levés.
On dirait un cop en pâte de sel tant il est raide.
Son visage est si blanc qu'on le dirait sorti d'un moulin à farine !
Malgré la peur , j'interpelle le type !
Nous avions tous soif et faim et il fallait agir plutôt que subir.
Le gars n'a même le temps de me répondre qu'une armée de policiers
entre avec fracas dans la banque. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire,
le voleur est neutralisé, menotté et emballé !
Nous ne pourrons plus dire que nous n'avons jamais été otages.
6 commentaires -
Atelier 183 ici pour les sujets.
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L'arbre
Le cerisier n'en peut plus.
Lui,
couvert de délice sucré et suave.
Lui,
qui a un charme fou avec ses couleurs.
Lui,
qui dans ses branches de bois
voient fleurir des fruits.
Lui,
qui voit des oiseaux aux ailes blanches
se poser sur ses feuilles.
Lui,
le cerisier n'en peut plus.
Il veut exister !
Ne plus être plus un verre de lampe pour animal pisseux !
Lui,
il n'est guère heureux de ces contretemps.
Les gelées d'avril vont le tuer.
Il est las de ces parallèles.
Aussi il songe sérieusement à se reconvertir
en coussin de belle - mère.
7 commentaires -
Liste 34 An'Maï, Maridan atelier 6/22, Nanou no 26.
L'artiste spolié.
Le pistolet à crosse de nacre pointé sur la dame en noir,
il la tient en joue. La pauvre de constitution fragile manque de s'évanouir
devant ce malfaiteur qui frime tout en exaltation de son pouvoir.
La dame, dans un cri plaintif, chute au sol comme une plume, tout en douceur.
Ses amis des beaux-arts avec qui elle était en compagnie, devant ce spectacle,
se figent et montrent pattes blanches, pas très heureux de ce fatal coup du sort.
Le gars, l'affreux, un peu plus tard, leur ordonne à de tous se coucher à terre.
La dame en noir émerge et sur son visage, plus aucune sérénité absolue.
Son visage devient presque transparent lorsque le voyou s'approche d'elle
en agitant son arme de poing. C'est alors une apothéose de cris qui
se fait entendre dans la grande salle des fêtes.
La crédulité de la situation s'empare de tout le monde et la peur les envahit.
Il les a dans le collimateur, c'est certain mais que veut-il ? Pourquoi est -il là ?
Par habitude, dans l'exercice de leur fonction, ils n'avaient pas pris de
précautions particulières pour l'exposition de ces créations intemporelles.
Elles venaient renouer avec l'étrangeté, qui jamais, ne semblait hors du temps
avec ce créateur si particulier venu des Landes. C'était un visionnaire !
On lui prêtait toujours un train d'avance, comme si avec lui,
il fallait mettre la charrue avant les bœufs.
Mais pour le moment, ces créations leur importaient peu face à ce pistolet.
Ils étaient en état de servitude complète, en attente angoissante de la suite.
Aucun d'eux encore ne savait que l'homme au pistolet ne voulait qu'une chose.
Prouver que ces créations étaient de lui et pas de ce parvenu qui exposait ici !
Non mais sans blagues. Il n'allait pas se laisser spolier, volé !
Il s'était approprié tout son travail et se faisait passer
pour le roi de cette exposition alors que lui,
Pierre, avait trimé des heures pour les faire.
Il ne voulait aucun mal à ces gens, juste , il voulait se fait entendre.
Il voulait confondre le voleur de ces œuvres. Il voulait dénoncer !
Personne n'avait voulu l'écouter alors il ne voyait que ce moyen !
Peut être qu'à présent ils allaient écouter, comprendre.
Il ne voulait que se réattribuer son bien.
Il attendait le service d'ordre et, devant tous ces témoins,
il allait faire une des ces créations !
Ils devaient tous savoir après le test ADN
que celles exposées là, correspondaient aux siennes !
Pierre, enfin, pourrait revendiquer que toutes ces œuvres
étaient les siennes et pas celles de voleur parvenu !
Je pense que vous vous demandez
de quelles œuvres parle Pierre ici.
Voyez plus bas.
..................
Références ici pour cet article
7 commentaires -
Le mot mystère n'est pas un mystère cette fois.
"Coronavirus"
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Mes anagrammes
Convoi, corso, nourri, coins, oraison.
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Un beau jour de mars, sans crier gare,
il est arrivé.
Il nous a nourri plusieurs semaines (Gratos !),
avec son convoi de symptômes et son corso de douleurs.
Il s'est installé.
Dans tous les coins il a tapé l'incruste.
Il a fait de nos charpentes de la charpie.
Il a complétement embaumé nos neurones.
Il nous a ratatiné le peu de muscle qu'il nous restait.
Si je suis là pour en parler, c'est que nous lui offert,
un très belle oraison funèbre mais nous pensons bien
que ce sacré Coronavirus est immortel.
Il a le pouvoir de prendre un autre apparence.
Si ce n'est pas lui, ce sera son frère !
5 commentaires -
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..........
Libre.
En survolant le passé, dans les sombres recoins,
de mon âme, j'ai marché sur de cruels chemins.
J'ai subi tous les enjeux de mes erreurs.
Rien n'a suffi à me pardonner,
Rien n'a rempli ma paix.
L'ultime souffrance, l'absence,
a été l'architecte de mon destin.
J'abrite bien des drames en mon âme.
J'ai marché sur de sombres routes.
J'ai aussi marché sur leurs sentiers,
j'ai ramassé tous les petits bois morts,
je les ai tant lustré dans mon âme
qu'ils semblaient reprendre vie.
Dès lors, je suis redevenue libre.
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Le mot mystère est un mystère cette fois.
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Mes anagrammes
Croire, colère, éclore, bercer, errer.
brille, irréel, crier, belle, cible.
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Illusions
A force de se laisser bercer par des mots manipulateurs,
elle n' a pas vu éclore, petit à petit, l'emprise qu'il prenait sur elle.
Elise n'a pas de colère en elle.
D'habitude, elle ne se fie pas à tout ce qui brille.
Il lui a fait croire à une belle mais fausse situation.
Elle était sa cible du moment Elise.
Pauvre Elise qui le vit comme dans un monde irréel.
Elle voudrait crier sa douleur, mais elle a honte.
Ses pensées ne font qu'errer dans un labyrinthe de lamentations.
Elle voudrait pouvoir fermer la porte de sa naïveté mais
jamais elle n'a eu la clé sans doute.
Elise le jure. Plus jamais elle ne signera un papier à un représentant
aussi gentil soit-il, comme celui qui l'a lâchement trompée.
Heureusement , Elise à de bons enfants qui lui ont évité le pire.
Ce filou en a été pour ses frais après la plainte déposée
pour abus de confiance sur personne vulnérable.
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Laissez libre à votre imagination en utilisant
les phrases, mots, expressions et thèmes proposés, sans les modifier.
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Ouuupssss.
Je perds la boussole !
J'en suis malade de piquer un fard comme celui là.
Bon sang !
Voilà que comme une malade, je suis en robe de chambre à 10 heures du matin.
Mais ce n'est pas moi ça ! Je me lève aux aurores moi !
Agée de 17 ans passe encore, mais pendant mon année érotique,
fichtre non ...
Ce matin je ne suis guère responsable de la chose.
Mais c'est que pour lui faire plaisir à mon jardinier,
ce matin, tôt, j'ai fait avec lui le tour de la maison.
Il est fier de son travail et cherchait quelques compliments.
Mais je voyais bien qu'il me regardait d'une drôle de façon..
C'est alors que j'ai compris, après un long moment d'hésitation
que ma robe de chambre est transparente ! Diantre !.
Bon ceci dit, il ne va pas en mourir d'extase,
mes années affriolantes sont passées depuis quelques temps..
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les mots offerts par
Liste 33 proposée par Marie-Lise chez Ann-Maï
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Primevères, papillon, porte, oiseau, vélo,
marche, enfants, avertisseur, écorce, ombre.
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Ephémère.
Sous l'ombre du printemps naissant,
encore bien timide et fragile,
quelques enfants jouent dans le jardin,
Leur vélo, posé sur la porte de la barrière.
Un oiseau, avertisseur d'un danger potentiel,
s'envole à tire d'ailes suivi par les siens.
Mais ce n'est que l'écorce du grand chêne
qui craque sous le poids de ses ans.
Une chenille, enfouie dans le chêne, est en marche
pour sa transformation en joli papillon qui devra,
vivre toute sa vie, en une journée.
L'éphémère n'a pas le temps.
Dans le jardin qui s'éveille au printemps nouveau,
les enfants remontent sur leur vélo,
écrasant de multiples primevères à peines écloses,
qui, elles aussi, auront été éphémères,
se fanant et mourant sous les roues
de vélos d'enfants insouciants.
Elles n'auront même eu le temps de diffuser leur parfum.
Le printemps est l'éphémère de la nature qui va s'enfuir
dans quelques mois, sous la chaleur implacable du soleil d'été.
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