• Tel un tableau vivant, il exhibe son corps

     revêtu de couleurs, d'images..

    Chacune d'elle est le signe d'un passage,

     d'une action, d'un sentiment..

    La passion des mots tus incrustés en lui 

    comme un écrivains qui encre

    ses mots sur le papier pour écrire son livre,

     lui encre son corps pour

    offrir ses sentiments ne pouvant les nommer.

    Il les expose au grand jour et 

    ressemblant au voyage d'un nomade,

    chaque moment, chaque lieu, un homme,

     une femme, un enfant, se pose

    dans sa chair et le comble de bonheur..

    L'ambulant d'amour 

    est une oeuvre d'art qu'il a composé 

    de tous ses sentiments secrets.......


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  •  

    Mon Voisin.

    J'ai un voisin !!!.......Je vous dis pas le cadeau !!!
    Il n'a pas dû finir ses années à la crèche..
    Et puis, cerise sur la gâteau, il est aimable comme
    une porte de prison celui là...
    On peut même prévoir sa totale ignorance si
    on le croise dans le hall.
    Il à toujours, à ses trousses, une odeur de vieux rat mort,
    ou alors, il est allergique aux produits de douche...
    Et il ne connait pas le calendrier, jours de semaine ou de 
    week end, il porte ses habits de travail, et je soupçonne que,
    d'un bout de l'année à l'autre, ce sont les mêmes...
    Grrrrr, j'ai bien envie parfois de lui serrer son écharpe au cou ! ..
    C'est un voisin très inconvenant et lorsqu'il passe à côté de moi,
    ouvertement , je me bouche le nez !
    Va t - il comprendre, fichtre non, car dans sa tête,  il a bien tout,
    mais purée, c'est mal rangé la dedans..

    Ghislaine@.G.

     

     


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  • Mes besoins

    J'ai toujours gardé en moi, cette part d'enfant qui sait encore,
    s'émerveiller des belles choses simples de la vie..
    Ces instants plaisir, ces instants d'envie et ceux d'oublier
    un futur bien incertain.........

    Cette part en moi sait aimer sans retour, sachant que c'est un choix
    délibéré, la part d'adulte n'attendant rien en fait, car cette part
    garde les yeux ouverts sur le réel,
    sans pour cela faire de projet à long terme, lors de rencontres nouvelles..

    Car,

    J'ai dans le coeur un arsenal,
    duquel, fermement, je m'entoure,
    d'un monde calme,bien en aval...
    J'en fais le tour avec des discours
    et aucun, à ce jour, ne me fût fatal.
    Cet arsenal, ce sont des mots d'humour
    que j'aime à colorer de pastel et d'idéal..
    Ce n'est pas un temps pour les détours..
    Toujours, j'ai ce besoin d'être sociale.
    j'aime à aider, à écouter la vie alentours..

    Ghislaine@.G.

     


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  •  

    Juillet , Août mes ennemis...

     Les tournesols suivent le soleil,
    le long des cours de rivières,
    le long des plages, où les peaux
    bronzent pendant les vacances !

    Les étoiles brillent pour le repos,
    sur les routes où se poseront,
    plus loin, les valises sorties
    de la voiture fatiguée ..

    C'est la détente et tout est beau !

    Oui beau pour tout le monde, mais
    pas pour moi.. Je hais les étés.
    Je hais ses chaleurs et son soleil.
    Je hais ces montées du thermomètre..

    Ils affolent mes neurones et mon corps !
    Tout se réchauffent, même les cerveaux !
    Tout disjoncte et me met au repos forcé !
    Automne, je t'attends , je t'attends..

    Automne, hiver, printemps 
    vous, je vous aime,
    été, je te hais,

    Et plus le temps passe,
    Et plus nous allons te voir
    plus longtemps chaque année.
    Tu vas finir par me tuer été !!

    Ghislaine.G. 


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  •  

    *********

    Improviser pour ne point te répondre.
    Minauder en jouant de mes doux yeux,
    Parler de tout et de rien, te surprendre.
    Raillant sur tes mots criés à tous les cieux.
    Oublieras tu ?Improviser à du bon souvent..
    Vois, je souris déjà, je t'ai entraîné ailleurs
    Ignorant ta question, j'ai gagné du temps.
    Sournoisement, j'ai l'impression meilleure
    En état d'urgence, Monsieur J'improvise !
    Rusée je suis, improvisation je supervise !

    Ghislaine

     

     


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  •  

    Noir, tu me met le cafard en tête,

    Oublie un peu ces pensées noires et moroses,

    Insiste sur le positif, c'est plus chouette.

    Regarde comme le blanc est en osmose.

    Blanc, tu devians l'anti noir positif,

    Laissant sur le côté tous les maux.

    Allègrement, le blanc devient l'actif,

    Nuancant les couleurs de mes mots,

    cherchant un équilibre joyeux et bien vif .

     


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  •  

    Le spectacle doit continuer.

    Au son de la musique, la voix de Monsieur loyal
    s'élève dans le cirque !! 
    Totor est prêt mais il est malheureux ce soir..
    Il vient de perdre la femme de sa vie...
    Elle est partie hier dans un dernier sourire pour lui..
    Il a le coeur rempli de tristesse et le corps meurtri
    par la douleur, mais, ce soir, il doit revêtir ses habits
    de clown et poser sur son visage le masque de la joie !
    Il doit faire le mime du bonheur et des rires !
    Il prends son objet fétiche, un médaillon avec la photo
    de sa compagne et le glisse contre son coeur..
    La représentation doit continuer même si en extérieur,
    il devra retrouver son deuil, car le spectacle continue !!

    Nid des mots pour le 16 Juin

     


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  • Dormir.

     

    Dans le silence suffocant de cette nuit étoilée,mes pensées dansent

     la sarabande des sanglots, comme une chanson du vent, 

    au refrain endiablé..Le passeur de sommeil s'est évadé vers

     des voyages épuisants de bonheur...Bien après l'heure du repos.

    Mon vol de nuit ne me ressource pas et ma compagne, 

    l'insomnie, me donne pas l'ivresse du recommencement, 

    chaque matin., elle se fait le prologue de nouvelles nuits.

     Blanches comme un jour d'été aux soirs plus longs.

    Je rêve d'une fête astrale féerique, portée par une feuille,

     dans les voluptueux nuages dans lesquels je m'endormirais, 

    et qui sauraient me transmettre un bien- être reposant...

    Aux sons des violons de mon enfance où je dormais si bien...

    Je rêve du bel homme chauve, rencontré hier, 

    le regard fermé par la sieste, comme un appel aux songes,...

    A la langueur, je rêve, celle qui m'endormirait enfin ..

    Je rêve, qu'enfin, épuisée et comblée, à bout de force, 

    je puisse dormir vraiment, laissant mon cerveau au repos..

     

    Ghislaine


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  •  

    Dix ans seulement..

     

     

    Seulement dix ans, nous avons eu dix ans avant que tu ne partes là haut..

    Tu n'avais pas le droit, faire de moi une veuve ? c'était encore bien trop tôt..

    Dix ans, un enfant, des souvenirs, des regrets ,il n'en reste que des photos..

    Il reste les mots que je laisse tomber pour gonfler un peu plus le caniveau..

     

    La vie a continuer, la vie a repris son droit, mais je ne t'ai jamais oublié.

    Je ne peux pas oublier .......Tu es toujours là, invisible à mes côtés......

    Je n'ai pas oublié ta voix, ni ton sourire, ni tes yeux....Combien on s'est aimés..

    Toujours au diapason, d'un regard on s'enflammait comme aux jeunes années..

     

    Tu fus l'homme d'une dizaine de ma vie, de ton vice, tu n'as pas survécu.......

    Tu fus l'homme d'un chagrin, celui qui plus jamais ne m'a secourue..

    Toi qui me fit veuve, toi qui me fit souffrir , accréditée d'avoir un tel statut..

    Dix ans à te supplier, à essayer, à combattre ta dépendance irrésolue.....

     

    Tu m'as laissé, atteinte d'un manque qui ,à jamais ne me quittera, ta présence !

    Manque  de toi, le vrai toi, sans artifice, celui qui, sobre me portait assistance....

    Tu m'as préféré un vice désastreux, qui ne nous a laissé aucune chance......

    Seulement dix ans.. Puis j'ai de nouveau aimé, mais jamais rien de  plus intense..

     

    Ghyzou/p>

     


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  •  

    La veuve

    La veuve 

    Assise sur le banc de ses souvenirs, 

    elle caressa de sa main l'endroit où il s'asseyait !

    Elle versa une larme  dans un son soupir de douleur 

    qui la  laissa bien désespérée.

    Elle se souvient du denier baiser, 

    du dernier souffle , au bout d'une nuit sans sommeil, 

    où le matin, tous les jasmins étaient fleuris, 

    comme pour l'accompagner à son ultime voyage... 

    De lui, il ne restait rien, 

    pas même un enfant pour lui rappeler

    son compagnon de vie depuis cinquante trois ans... 

    Rien, il ne restait rien que ces souvenirs et ce banc.

     

    Ghyzou

     


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  • La vouivre

    La vouivre 

    Telle la vouivre, elle survole mon âme, envahi mon esprit embué,

    ivre d'idées déprimantes... Elle est là, à me suivre dans le givre cafardeux

    de ma dépression d'hiver, dans cet état morbide et semé de poivre mortel

    qui se propage dans mon corps en détresse.

    Mais ce qu'elle ne sait pas cette vouivre là, c'est que je

     suis le guivre qui va la détruire, la rendre poussière pour finir en cendres,

    que je sèmerais au vent, mais qu'avant, de mes pattes de pourceau, 

    je l'écraserai avant qu'elle ne me transforme en statue de cuivre,

    offerte aux pigeons qui me fienteraient dessus !

    Je vais survivre,

    je vais vivre, elle n'y pourra rien !

    Je vais poursuivre mon ascension au delà de ce mal- être

    pour revivre...

     

    Ghyzou

     


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  •  

    Le veuf

    Le veuf

     

    En ce printemps nouveau, comme tous les ans depuis la collision,

    il était là, sur le banc, dans le jardin des souvenirs, où, reposaient les cendres

    de celle qu'il n'oublie pas.

    La nouvelle de son décès fut comme une explosion de douleur infinie,

    comme une vie sans soleil, sans air, sans ciel, sans elle pour le faire rêver !

    Il ne la verrait plus jamais être si fière de son activité préféré, la broderie

    qu'elle aimait tant et qui était sa grande passion....A la maison, 

    toutes parlaient d'elle !

     

    Il était là, les yeux mouillés, le coeur en morceaux....

    Il avait fait de ce jour sacré, son pèlerinage......

    Il restait là toute la journée, partageant sa baguette de pain avec les oiseaux

    comme elle aimait tant le faire, comme en hommage....

    Quand, quelques poussières volaient autour de lui, il se disait que c'était un petit

    bout d'elle, qui dans un souffle d'amour venait lui déposer une caresse sur son visage et alors,

    il laissait couler ses larmes, ne les retenaient plus...Quand le soir déclinait, quand les oiseaux

    ne chantaient plus, avec regret, il se levait, emportait son lourd fardeau, essuyant ses yeux

    d'un revers de manche, le pas triste et le dos voûté des hommes de peine.........

     

    Ghyzou

     


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  • L' attente espérée

     

    Dans le refrain de sa solitude, 

    ses pensées dansent la sarabande des souvenirs.

    C'est le passeur de rêves qui le visite 

    et laisse dans son cerveau les prologues 

    d'un oubli qui tarde à venir... 

    Mais il le sait. Jamais l'oubli ne viendra !

    Devenu âgé et chauve, il voit toujours son visage, 

    il entend toujours sa voix...

    Et quand il trouve le repos, 

    ses yeux se ferment sur son image.

    Quand va-t-il prendre la voie astrale qui mène à elle ?

    C'est cela son obsession... 

    La seule dont il a vraiment envie depuis longtemps.

    La rejoindre, être auprès d'elle enfin..

     

    Ghyzou


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  •  

    Amour virtuel

    Amour Virtuel.

     

    Comme un pantin, animé de ton amour, 

    je t’écrivais des lettres, de ma plume épistolaire.

    Je fouille dans mes souvenirs perpétuels, 

    là où tes courriers étaient, comme un assortiment de douceurs, 

    dans l'échange à distance de nos ‘je t’aime’ .

    Jamais d’essoufflement à notre liaison amoureuse 

    et j’en étais  toujours pétrifiée d’extase !

    Le jour ou l’on s’est retrouvé, t’en souviens tu ?

    C'était sur un poème de tristesse

    Tu m’avais emmené au restaurant virtuel..

    Ce jour là, vois tu mon Amour,

    même la carte du menu en couleur,

    était comme des mots d’amour de toi…

    Ce qui n’était qu’une relation amicale, 

    est devenue plus fort et n’a jamais souffert de train-train…

    Regarde !!! Toi et moi, étions là, à nous écrire secrètement

    sans que personne ne se doute de notre correspondance .

    Sans que jamais ne soit dévoilé

    ce secret qui n'appartient qu'à nous !

     

    Ghyzou

     


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  •  

    La détresse de la plume

    La détresse de la plume

    L'eau coule vers à la rivière, sans mégarde

    mais la plume légère que je regarde

    s'envole dans le vent, tout fêtarde,

    virevolte un instant, se fait zonarde.

    La plume blanche, égarée, flemmarde,

    elle tournoie encore et se pose débrouillarde,

    doucement sur le gravier, en bonne chauffarde.

    comme mes mots en prose, telle une bavarde.

    Plume légère déshabillée en vraie paillarde,

    D'où viens tu ma jolie plume si gaillarde ?

    D'un oiseau ailé se battant à la hussarde ?

    Où as tu vécu ? Dans quelque village de lombarde ?

    Serais-tu dans ton vol de chute , revancharde ?

    Cherches tu l'horrible intrus qui t'as fait si vieillarde ?

    Ne cherches plus feuille légère , l'idée est vicelarde,

    mais je le connais c'est l'hiver qui fait sa bravarde !

     

    Ghyzou 

     


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  • Amis ou Ennemis ?

    Amis ou ennemis ???

     

     Dans le brouhaha, chacun lance sa phrase, les sons deviennent inaudibles, je deviens fébrile, 

    j'ai l'impression que l'air s'est raréfié ! Que les murs rétrécissent à vue d'oeil, que le plancher 

    s'enfonce dans un abîme fantasque et insensé ! Je sens mon corps qui se balance, 

    les lumières font étinceler mon cerveau d'éclats lumineux et dans l'instantané, 

    je sombre dans l'inconscience, dans un trou noir dans fond.... Quand à nouveau, 

    j'ouvre les yeux, ils sont là, les soi- disant bien pensant ; Leur fourberie cachée 

    hypocritement dans leur compassion feinte ! Je reste pelotonner sur ce canapé ! 

    Je referme les yeux, les laisse s'apitoyer sur mon sort, sachant que leur fausseté intéressée,

    je la hais, je la vomis de dégoût. Je veux qu'on me laisse ! Je veux partir 

    Je ne veux plus les entendre tous leurs mensonges, plus les voir, m'en aller, 

    fuir cette horde de faux - culs, qui depuis que je suis devenue riche, ne me quitte plus...... 

    Mais où étaient- ils lorsque chaque mois était une survivance ???? 

     

    Ghyzou

     

     


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  •  

    La démente

    La démente

     

    Les yeux bleus fixent la fenêtre, se font furieux, cherchent la goutte !

    La psychose de la goutte s'empare d'elle, la douce folie s'insinue

    dans son ordinaire quotidien ! Elle ne maîtrise plus rien !

    Elle s'agite !! La goutte, elle la veut !!

    Elle crie à l'abandon outrageux d'une goutte de pluie !

    La voilà qui devient zinzin !

     

    C'est qu'elle est une artiste , et cette goutte, elle devait la poser

    dans son livre de contes, pour illustrer l'extravagance de sa réalité !

    Son histoire va manquer de sincérité, c'est sur !! La voilà qui pleure !!

     

    Elle insulte son aliéniste, pense à la camisole de la dernière fois !

    Elle se calme et son regard se fait étrange ..

    Elle s'habille, pour une escapade , prends son parapluie et 

    un pot avec son couvercle et elle hurle en passant la porte,

     

    "" Il va bien voir quand je vais lui ramener la goutte que je ne suis pas folle ""

     

    Ghyzou/p>

     


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  • Fait divers.

    Faits Divers

     

    Sous le duvet, c'est l'horreur. Le corps est froid et le temps d'hiver

     n'a pas accéléré la décomposition. Le sang , comme un sirop de grenadine épais,

     imprègne tout le lit. De la fenêtre ouverte, un courant d'air vient frôler 

    l'écharpe autour de son cou et elle froufroute sur son visage aux yeux ouverts 

    sur l'éternité de ses silences et de ses vertiges... Le feu qui lui faisait aimer

     la vie n'y brûlera plus, plus jamais elle n'aura ce frisson du risque qui fait se 

    sentir si vivant, plus jamais elle n'aura ce plaisir de jouer avec les mots.. 

    Les flashs crépitent et par réflexe je plisse les yeux. On va emporter son corps,

     ce corps que j'aimais tant. Dans la rue on entends 

    "" On tourne un film ici ?? """ 

    Mais non, rien de tout cela, c'est juste qu'à la roulette de la mort ,

     elle vient de gagner son billet d'aller sans retour. Mort naturelle ont - ils dit,... 

    Qui a dit que le meurtre  parfait n'existe pas ??

     

    Ghyzou

     


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  • Ici je vais laisser des traces de mes écrits.

    Je laisserai ici les mots de ma vie,

    les maux aussi..

    Les mots pour soulager les maux.

    Les textes en rapport avec Les rubriques .

     

    Ghis. 


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