• Liste 34 An'Maï, Maridan atelier 6/22, Nanou no 26.

     

    L'artiste spolié.

     

    Le pistolet à crosse de nacre pointé sur la dame en noir,

    il la tient en joue. La pauvre de constitution fragile manque de s'évanouir

    devant ce malfaiteur qui frime tout en exaltation de son pouvoir.

    La dame, dans un cri plaintif, chute au sol comme une plume, tout en douceur.

    Ses amis des beaux-arts avec qui elle était en compagnie, devant ce spectacle,

    se figent et montrent pattes blanches, pas très heureux de ce fatal coup du sort.

    Le gars, l'affreux, un peu plus tard, leur ordonne à de tous se coucher à terre.

    La dame en noir émerge et sur son visage, plus aucune sérénité absolue.

    Son visage devient presque transparent lorsque le voyou s'approche d'elle

    en agitant son arme de poing. C'est alors une apothéose de cris qui

    se fait entendre dans la grande salle des fêtes.

    La crédulité de la situation s'empare de tout le monde et la peur les envahit.

    Il les a dans le collimateur, c'est certain mais que veut-il ? Pourquoi est -il là ?

    Par habitude, dans l'exercice de leur fonction, ils n'avaient pas pris de

    précautions particulières pour l'exposition de ces créations intemporelles.

    Elles venaient renouer avec l'étrangeté, qui jamais, ne semblait hors du temps

    avec ce créateur si particulier venu des Landes. C'était un visionnaire !

    On lui prêtait toujours un train d'avance, comme si avec lui,

    il fallait mettre la charrue avant les bœufs.

    Mais pour le moment, ces créations leur importaient peu face à ce pistolet.

    Ils étaient en état de servitude complète, en attente angoissante de la suite.

    Aucun d'eux encore ne savait que l'homme au pistolet ne voulait qu'une chose.

    Prouver que ces créations étaient de lui et pas de ce parvenu qui exposait ici !

    Non mais sans blagues. Il n'allait pas se laisser spolier, volé !

    Il s'était approprié tout son travail et se faisait passer

    pour le roi de cette exposition alors que lui,

    Pierre, avait trimé des heures pour les faire.

    Il ne voulait aucun mal à ces gens, juste , il voulait se fait entendre.

    Il voulait confondre le voleur de ces œuvres. Il voulait dénoncer !

    Personne n'avait voulu l'écouter alors il ne voyait que ce moyen !

    Peut être qu'à présent ils allaient écouter, comprendre.

    Il ne voulait que se réattribuer son bien.

    Il attendait le service d'ordre et, devant tous ces témoins,

    il allait faire une des ces créations !

    Ils devaient tous savoir après le test ADN

    que celles exposées là, correspondaient aux siennes !

    Pierre, enfin, pourrait revendiquer que toutes ces œuvres 

    étaient les siennes et pas celles de voleur parvenu !

    Je pense que vous vous demandez

    de quelles œuvres parle Pierre ici.

    Voyez plus bas.

    ..................

     

    Un trois en un pour An, Maï, Maridan et Nanou

    Références ici pour cet article

     


    7 commentaires
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    La Nature,

    C'était un joli mois d' Octobre, dont les tons Ocres bordaient les Orées des bois,
    Ouvertes sur les Ouvrages de la nature qui s'Offraient comme des Oasis
    aux Odeurs d' Orchidées, d' Oeillets, de verdure..
    Ces Offrandes étaient des Oboles de vie qu'on Observe et qui n' Ont pas encore
    subit les Outrages Où les Offenses des ignorants de notre belle terre !
    Il me plaît ici de remercier ceux qui Oeuvrent  dans l'Ombre et Orchestrent
    pour nous ces Opéras d' Oiseaux, tout en Officiant sans Omettre de laisser
    des Onguents magiques qui soignent nos arbres si majestueux, malgré les Orages vécus.
    Ils ont l'Ossature impériales, se dressent vers le ciel en Osant grandir avec Orgueil,
    pour nous Offrir cet Océan de plaisirs..Ils font Obstacle au soleil trop fort Où
    nous nous reposons à l' Occasion d'une balade, Occultant ainsi nos soucis Obscurs !
    Dans la nature, On  Oublie les Objets ennuyeux de la vie qui nous Obligent à réfléchir..
    Ceux qui nous Obsèdent et nous Oppressent avec Obstination...Ici l' Ordre règne en sage !
    Cette nature mérite bien cette Ovation de mots qui Obéissent tout simplement à un respect !
    Quelques Onces de vérités pour sa beauté ! Cette Odyssée de joie, de naturel...
    Sans elle, ne serions pas les Orphelins d'un bien être Original dans l' Opacité
    d'une vie incertaine ?

    Ghislaine.G.


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  •  

    *********

    Improviser pour ne point te répondre.
    Minauder en jouant de mes doux yeux,
    Parler de tout et de rien, te surprendre.
    Raillant sur tes mots criés à tous les cieux.
    Oublieras tu ?Improviser à du bon souvent..
    Vois, je souris déjà, je t'ai entraîné ailleurs
    Ignorant ta question, j'ai gagné du temps.
    Sournoisement, j'ai l'impression meilleure
    En état d'urgence, Monsieur J'improvise !
    Rusée je suis, improvisation je supervise !

    Ghislaine

     

     


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  • Amis ou Ennemis ?

    Amis ou ennemis ???

     

     Dans le brouhaha, chacun lance sa phrase, les sons deviennent inaudibles, je deviens fébrile, 

    j'ai l'impression que l'air s'est raréfié ! Que les murs rétrécissent à vue d'oeil, que le plancher 

    s'enfonce dans un abîme fantasque et insensé ! Je sens mon corps qui se balance, 

    les lumières font étinceler mon cerveau d'éclats lumineux et dans l'instantané, 

    je sombre dans l'inconscience, dans un trou noir dans fond.... Quand à nouveau, 

    j'ouvre les yeux, ils sont là, les soi- disant bien pensant ; Leur fourberie cachée 

    hypocritement dans leur compassion feinte ! Je reste pelotonner sur ce canapé ! 

    Je referme les yeux, les laisse s'apitoyer sur mon sort, sachant que leur fausseté intéressée,

    je la hais, je la vomis de dégoût. Je veux qu'on me laisse ! Je veux partir 

    Je ne veux plus les entendre tous leurs mensonges, plus les voir, m'en aller, 

    fuir cette horde de faux - culs, qui depuis que je suis devenue riche, ne me quitte plus...... 

    Mais où étaient- ils lorsque chaque mois était une survivance ???? 

     

    Ghyzou

     

     


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  •  

    La démente

    La démente

     

    Les yeux bleus fixent la fenêtre, se font furieux, cherchent la goutte !

    La psychose de la goutte s'empare d'elle, la douce folie s'insinue

    dans son ordinaire quotidien ! Elle ne maîtrise plus rien !

    Elle s'agite !! La goutte, elle la veut !!

    Elle crie à l'abandon outrageux d'une goutte de pluie !

    La voilà qui devient zinzin !

     

    C'est qu'elle est une artiste , et cette goutte, elle devait la poser

    dans son livre de contes, pour illustrer l'extravagance de sa réalité !

    Son histoire va manquer de sincérité, c'est sur !! La voilà qui pleure !!

     

    Elle insulte son aliéniste, pense à la camisole de la dernière fois !

    Elle se calme et son regard se fait étrange ..

    Elle s'habille, pour une escapade , prends son parapluie et 

    un pot avec son couvercle et elle hurle en passant la porte,

     

    "" Il va bien voir quand je vais lui ramener la goutte que je ne suis pas folle ""

     

    Ghyzou/p>

     


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