Liste no 68 chez An'Maî

..........

 

Les mots imposés sont;

Garder, carnet, hommage, fantastique, escale

résoudre, régulièrement, air, château, traîtres.

 

..................

 

Le château de la honte.

 

J'ai rêvé un château.

Celui là où l'on pourrait enfermer dans ses oubliettes

tous les traîtres.

Ceux là mêmes qui ont l'air si affables. Si compatissants.

J'ai rêvé un château qui serait gardé par une fantastique

entité, juge et bourreau à la fois.

Régulièrement, sur son carnet magique, il rendrait hommage

à ceux qui le méritent.

Outrage à ceux qui ont fauté, menti, sali, critiqué...

J'ai rêvé un château, gardien des vérités. Des mensonges aussi.

 

Mais ce château vous l'aurez deviné ne viendra rien résoudre

car il ne fait escale que dans mes pensées fantasques.

 

 

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......

Proposition n°77

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  label de beauté - gorge sèche et râpeuse - une enseigne illuminée -

une délicieuse odeur - je m’en souviens très bien - avec un sourire et une courbette -atmosphère feutrée. saboter – autorisation – papille – juger - presser comme un citron.

Thème. EAU

................

 

Je m'en souviens encore.

 

Je m'en souviens très bien de ce jour là.

L'atmosphère feutrée des enseignes illuminées, les délicieuses odeurs

qui flottaient dans les rues à vous en tomber les papilles,

les vitrines promettant le label de la beauté,

où les vendeuses, avec un sourire et une courbette vous promettaient de 

perdre dix ans en un rien de temps. Juste de quoi saboter le moral à qui sait

qu'aucune crème n'a ce pouvoir.

 

Je m'en souviens très bien de ce jour là.

La gorge sèche et râpeuse de peur, de joie, d'espoir, d'attente..

Je m'en souviens bien. Je t'attendais.

Sans autorisation, j'avais quitté la maison familiale.

Je m'en souviens si bien.

L'attente longue, mon espérance de toi, pressée comme un citron en moi.

Je m'en souviens très bien de ce jour là.

Je ne veux pas juger, je ne veux pas me plaindre.

Mais tu as pris ce que tu voulais de moi.

Je m'en souviens très bien comme je t'ai attendu....

Pour rien..

Tu avais déjà eu ce que tu voulais...

Ma première fois...

Je m'en souviens très bien de ce jour là, la nuit, il a plu

sans doute autant que de larmes j'ai versé sur mon oreiller.

 (Fictif)

 

 Le mot mystère n'est pas un mystère.

 C'était Cadeau alors Merci Lilou.

Manichordion

Mes anagrammes sont;

Ronchon, normand, cordon, roman, cador.

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Mon Amie, Mon Ami.

 

Le gentil normand, un ami fidèle, un peu ronchon est un vrai

roman à lui seul. Il a vécu tant de choses que l'écouter

est une source de savoir.

Un peu cador quand même sur les bords, il a toujours une

anecdote très rigolote à nous raconter !

Avec lui les visites ne sont pas tristes du tout.

Il manie bien les blagues même celles à deux balles !

Elles sortent de sa bouche bien plus vite que je ne peux l'écrire ici !

Ce gentil normand c'est aussi un sacré cordon bleu et sa femme aussi !

Ils auraient ouvert un resto, il aurait été très fréquenté !

Il a pour femme depuis 55 ans le 30 mars 23, une petite bonne femme

adorable, toute gentille et prête à aider le monde entier du haut de ses 1,50 mètres.

Si elle le pouvait, elle porterait sur ses épaules le poids de la misère du monde.

Ces petits normands sont pour moi des amis précieux depuis longtemps.

Et ces quelques mots, pour leur rendre hommage ici sont bien peu de choses

en comparaison de ce qu'ils nous apportent de bonheur.

Marie-France et Christian, mille Mercis pour votre amitié fidèle.

 

Photo publiée avec leur accord.

 

 

 La ronde des mots. 

 Sujet 1. Les mots imposés.

............

Je voudrais...

 

Je voudrais trouver une sorcière qui, à l'aide de ses fioles magiques

apaiserait le brasier qui dévore mon corps.

Evidemment, je ne suis pas une cruche non plus mais on peut

rêver de retrouver le bien être non ?

Existe t -il quelques parts, dans des lointaines contrées, des êtres

capables de transformer les échecs en certitudes de réussite ?

J'en ai vu. J'en ai connu. Certes.

Mais tous impuissants hormis leurs belles paroles pour être un cobaye.

Evidemment que je trépigne d'impatience.

Retrouver un corps sain est le but ultime de ma vie en ces

moments terribles que je vis jour et nuit.

Et pour cela pas de miracles !

Les solutions, je les connais ;

1)  Combattre à mort le stress.

2)  Pensez à moi beaucoup plus.

3)  Compatir sans être une éponge et même parfois être le grattoir !

(Psoriasis) et urticaire géant chronique sur 80% de mon corps à ce jour

Petit aperçu

 

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 Atelier 26 chez Arlette

 Les mots imposés sont;

Terrifiant, vérité, secret, noir, découvrir,

plaies, cœur, vie, guérir, ensemble.

.........

 

Pourquoi ?

 

Quel est donc ce noir secret qui envahit mon corps

et ma raison qui sombre.

Quels sont donc les effets qui font que mes plaies

me brûlent le corps et l'âme ?

Quelles sont donc ces terrifiantes et infâmes vérités

qui font de ma vie un enfer jour et nuit ?

Qui y a- t-il donc à découvrir

dans les tréfonds de mon cœur ?

Comment guérir quand un ensemble de bien pensant,

justement ne pense qu'à autre chose que ce

pourquoi ils sont là ?

 

 

Sujet 1

 

Direct, info, propos, nouvelle, erreur, filtrer.

..............

La nouvelle n'est pas une erreur des infos.

Elle a filtré en direct sur les télévisions !

L'horreur encore une fois a frappé.

.............

 

 Sujet 2

Bafouille, fripouille, arsouille, nouille,  chatouille, brouille.

.............

 

Le scribouillard

 

Le gars dégingandé qui d'une jambe branchouille,

a des années-lumière de sa vie, son avant jour,

c'est encore trop tard pour son cerveau.

Le synchrone, c'est pas pour lui, c'est trop.

 

Quelle ironie le gentil scribouille

vient d'être été édité pour ses bafouilles,

écrites sans lambiner,

lui qui ne parle pas , ses mots il les crachouille.

au plus que parfait inversé.

 

Notre simplet du village qui irrite et cafouille

contre toute attente en librairie vadrouille.

Livre rythmé comme un tic-tac d'horloge.

Il est content de remplir ses fouilles.

 

Le mec qui à toujours un sourire en bouille !

Dare-dare, il s'en va, s'en vient, portant

un air de déjà- vu pendant l'hivernage.

Il a la notice  du rire même s'il glandouille.

 

Il est gentil comme tout cet arsouille !

On y croit au succès de notre fripouille.

Il a un petit défaut le petit, il bredouille,

dès qu'on lui tient la jactance, quel andouille.

 

Le voilà tout penaud devant les miss brindilles.

Tout rouge, le regard fuyant, il bafouille !

Y'a celle du bois qui l'a alpagué, pour les papouilles,

Sous la porte cochère, il lui a gratté sa cramouille.

Il avait pas la notice le benêt de la patouille.

 

Dans les ronces et les orties, il a mis sa bidouille.

Il s'en retourne au bercail, comme un pédezouille !

On sait qu'il a crier sa douleur après la vadrouille.

C'était pas du coton la partie de jambouilles.

Le pauvre, s'aperçut bientôt qu'il avait la chtouille.

 

Il dut de ce pas aller consulter. Quelle merdouille !

Le pauvre , son vermicelle est en filet de quenouille

pommade et comprimés de rigueur pour les gratouilles.

L'écrivain du village avait vu la tireuse de cartouilles,

sur la table, les cartes avaient livré les bisbrouilles.

 

Ecrire tu pourras, folâtrer cul nu sera une couille.

Le benêt point ne l' a cru, de gratouilles  il se trifouille.

L'onirocritie est une science quand même pas andouille.

Le voila certes, bon écrivain, mais aussi en quenouille !

Un chose est sure, avec les mots jamais ne rouillent.

 

...............

 

Sujet 3

 

un texte avec au moins 5 mots commençant par " R "

 Sujet 4

 Un texte avec 5 mots avec le son  " ime  ""  

..........

 

Reste toi même malgré l'ultime regard des gens.

Ne remets pas en question tes valeurs, estime toi.

Les railleurs, les râleurs, ras le bol d'être victimes.

Tu es riche de ton libre arbitre, c'est toi qui prime !

Ecoute la petite voie intime qui te parle.

Ecoute ta raison c'est elle qui te sublime.

 

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Sujet 5.

...........

 

Ma rivière

 

Ma rivière au bout de la Lande à une vertu apaisante.

 Même plusieurs vertus, devrais- je dire. 

Elle m'attrape avec son clapotis 

et ses décorations attirantes qui lancent de petits éclairs nacrés

 sur sa surface claire, qui viennent asticoter la berge doucement.

 Ma rivière, elle vient me consoler de mes tracas, 

elle m'apaise quand elle me lance des appels au calme.

Elle me drape de ses sons uniques et propices à la méditation. 

Sa clarté m'illumine et m'enveloppe de sérénité. 

Elle à ce quelque chose de spécial qui fait sa force 

et me la transmet si positivement.

Ma rivière, là où, sous l'arbre centenaire, je pense, j'écris, 

à cela de magique qu'elle sait me faire un récital de bienfaits. 

Ses plaintes sont des murmures de bonheur 

qu'elle offre avec des paroles qui me transportent au paradis ! 

Ma rivière, si tu es sage, je te la ferais connaître.

 

 

 

Liste no 67 chez An'Maî

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Responsable, coulisses, détresse, souhaiter, reportage, 

américaine, travaux, liberté, organiser, invisible.

...........

 

 Délit d'absence

 

Une invisible détresse s'empara d'elle.

Comment allait elle gérer cette indescriptible situation ?

Comment allait elle réagir face à elle ?

Trente années de petits messages, de quelques photos,

de quelques travaux faits dans sa maison de Tunisie,

de quelques comptes rendus médicaux mauvais dont elle la

rendait, elle, sa mère responsable.

"C'est dans tes gènes et tu me les a donnés" lui disait elle souvent.

Maintenant, après ces échanges virtuels, la voilà qui voulait la voir !

La voir en vrai, depuis trente années de non présence.

Elle aurait tant souhaité la voir avant, voir grandir ses enfants.

Depuis trente années, elle suivait le reportage de la vie de sa fille,

aux travers d'échanges virtuels que, seule, elle décidait d'organiser 

à sa convenance, se préoccupant peu de la disponibilité de sa mère..

Depuis trente années, cette femme, sa fille n'avait souhaité que la

voir en coulisses, et seulement lorsqu'elle était seule chez elle, sans doute

pour que personne ne sache. Ses enfants se sont mariés. Elle a eu une photo.

Lui avait on pris sa liberté ? Elle avait essayé de savoir mais toujours

sa fille détournait la conversation. Elle était heureuse disait elle.

Comment allait s'organiser ce face à face que sa fille désirait à présent ?

La peur la gagnait, connaissait elle encore sa fille ?

Que savait elle d'elle à part ces échanges virtuels ?

Non, non ce n'était pas une saga américaine que l'on diffusait à la télé non !

C'était une réalité mais serait elle capable de la vivre cette mère qui pendant

trente ans à subi l'absence, les remontrances, les insultes aussi, la jalousie de

sa fille qui ne voulait d'elle que des réponses à ses messages pour se déculpabiliser

et mieux dormir sans doute ?

Cette mère, qui, devant le message virtuel qui se troublait

tant ses yeux étaient mouillés de larmes, qu'allait elle faire ?

Comment faire quand tout les sépare ?

Comment faire quand le lien mère fille a été rompu et que cette mère à

tant souffert de l'injustice de sa fille, comment faire quand pendant 

trente années cette mère n'a eu de sa fille, que des lettres d'insultes.

Que quelques mots sur un téléphone depuis que les smartphones existent..

 

Une invisible détresse s'empare de cette mère.

 

Peut-être elle lui répondra t-elle par un sms qu'elle n'est pas disponible...

Peut-être...Que...Elle ne répondra plus du tout...Peut-être que...

 

 

 

 Le mot mystère n'est pas un mystère.

 c'est Lucanophile.

Mes anagrammes;

Pâlichon, calepin, clopine, luciole, nouille, caille,

couine, Chopin, pluie, Lucien, plaine, chenal.

.........

 

Lucien

 

Le Lucien pâlichon comme une nouille trop cuite s'en allait

sur le chemin en sifflotant des airs de Chopin,

pour se la jouer intello.

Le voilà dans la plaine, revenant par le sentier du Chenal

dans le soir qui tombe, courant après une luciole.

Le pauvre Lulu couine comme une souris prise dans tapette !

Impossible de l'attraper.

Il en fait le deuil et cours plus vite car dans l'air il sent la pluie

qui arrive. Il clopine du pied le Lulu et s'étale dans la boue !

Il chiale comme une caille qui a pris un plomb dans l'aile !

Pauvre Lulu.

On ne le reprendra plus à aller à la chasse au dahu !

Sur son calepin, il va encore ajouter une méchanceté

qu'on lui a faite. La liste s'allonge.

Quand il sera grand, Lucien sait ce qu'il fera !

Il sera tueur à gages .

Ou Lucanophile car il adore les cerfs-volants. 

 

La photo n'est pas celle de mon village,

mais du village voisin(La trinité Victor). (archives)

Moi je suis un peu plus bas dans une résidence construite

dans les années 1979, et ou j'habite depuis 1982.

L'insécurité est partout.

 

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Proposition n°76

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 Phrase. aride végétation, la beauté de ce spectacle, une porte close, une enseigne illuminée - crochets de boucherie, sur la table basse du salon, multitâche et efficace.

Mots ou expressions. avoir le cafard, se mélanger les pinceaux, soupe au lait, austère, film.

et/ou Thème : Amitié

 

................

 

Vrai ou faux ?

 

 

Le film débutait ainsi. Un homme, des crochets de boucherie à la main, ouvrait avec force une porte close. Il avait aperçu sur la table basse du salon, de la soupe au lait et des tranches de pain roussies, un journal aussi vieux que le cinéma.

 Devant lui s'étalait une aride végétation et signalée par une enseigne lumineuse austère, la direction à suivre pour sortir du film.

Il emprunta le chemin et quelques mètres plus loin, la beauté de ce spectacle

contrastait avec ce qu'il venait de voir.

Il y avait de quoi se mélanger les pinceaux des neurones.

Heureusement que multitâche et efficace, il pouvait s'adapter à tout .

 

C'était comme si on passait de l'enfer au paradis en une fraction de seconde.

Il n'avait jamais le cafard mais là, sa boite à penser le laissait plus que perplexe.

 

Puis soudain, il sentit une main sur lui, il entendit un cri qui venait de loin.

Le cri et la main se firent plus insistants, comme si c'était réel.

Mais cela ne se pouvait pas. Lui, il était dans le film. Il devait faire le méchant.

 

La main le secoua tellement fort en criant son nom qu'il ouvrit les yeux,

juste pour voir si c'était du vrai ou du faux.

 

Mais c'était vrai et quelle réalité !  

 

Son meilleur ami le secouait de toutes ses forces,

lui passait du linge mouillé sur le visage. Lui parlait fort...

"" Ca va, ça va  j'entends arrête de crier "" lui dit l'homme aux crochets de boucherie.

Sauf que, une fois bien réveillé, il n'avait rien dans les mains à part son livre

"Peter Pan " ou plutôt le scénario dans lequel il jouait le capitaine Crochet..

 

Sur le plateau du tournage, tout le monde riait,

sauf lui, pas encore vraiment sorti des méandres de son cauchemar.

 

 

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Thème et acrostiche : Richesse.

+ Temps, t'en, tant.

..........

 

Ô Temps.

 

Ô temps mauvais, va t'en pleurer ta haine dans les oubliettes ancestrales.

Ô temps mauvais, tant de douleurs tu fais subir aux innocents.

Ô temps, tu te fais juge et bourreau, laissant des pleurs éternels.

Ô temps de malheur retire toi de ce monde, n'ajoute pas à ce

qui est déjà, plus encore de misère.

Ô temps, ne suspend pas ton vol, mais expire enfin !

.........

 

Acrostiche Richesse.

 

 

 

 

 La ronde des mots. 

 Collines, cuisantes, supplier, mieux, regard,

devant, excuser, entendre, ivre, marché.

 

.............

 

L'écho

 

Dans les hautes vallées, sur les collines,

elle avait crié sa souffrance. Supplier.

Dans son corps, douleurs qui la ruine,

prenaient les devants sans s'excuser.

 

Dans les hautes vallées, le moral se débine.

Entendez vous l'appel ivre qui vient tutoyer

l'amertume cuisante en elle qui se contamine ?

Voyez vous tous ces regards compassion surjoués ?

 

Elle avait crié sa souffrance, elle avait marché,

au bord de la falaise, déterminée, jeté sa vermine.

Dans son corps, pas de mieux pour la contaminée.

Alors dans les hautes vallées, pour en finir, elle s'en est allé.

 

 

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Proposition n°75

 

examiner les documents - errer depuis des heures -

une lumière lilliputienne - le cœur de mon enfance -

tournure des événements - renouer avec mes racines - ça tombe bien.

-blizzard – sonner – hurler - trier sur le volet – pleurnicher.

-Thème : SECRET

 

 Je cherche bien pour examiner les documents. 

J'erre depuis des heures, dans les pages quand,

soudain, une lumière lilliputienne perce le mystère, 

révélant le cœur de mon enfance, comme une lumière.

 

La tournure des événements, un récit oublié, 

chuchote dans le vent, dans l'obscurité, 

je ne veux pas renouer avec mes racines perdues.

C'est mon secret, mon désir, ma seule issue.

 

Le blizzard de la vie peut sonner à la porte.

Hurler est mon envie bien plus forte, 

Je trie sur le volet les souvenirs qui m'animent.

Les joyaux cachés, les émotions qui me visitent.

 

Je ne vais pas pleurnicher, non, ça tombe bien, 

car dans ce secret, je trouve la force, le lien, 

avec mon passé, mes rêves, mes tourments.

 Le secret, c'est mon refuge, mon enchantement.

 

 

 

Atelier Janedeau du 2 Octobre

Dimanche, grandes, détresse, bonheur, octobre

Encre, onde, brouillard, pouvoir, silencieux

 

...........

 

Ma bataille

 

C'était un dimanche, le brouillard d'octobre rose

avait posé sur ma vie une nouvelle bien morose.

 

C'était écrit sur le papier, à l'encre de détresse

 envahissant mon sein telle une vengeresse.

 

Une onde au pouvoir silencieux de mort,

planait sur ma vie, sur mon sort.

 

C'était un dimanche d'octobre rose blafard,

aux grandes larmes versées sur fond cafard.

 

Des lettres couchées sur le papier, mots de malheur

venaient de détruire ma vie, mon futur et mon bonheur.

 

Quelques années après la dure bataille du cancer,

j'ai subi, j'ai pleuré mais vaincu mon adversaire !

 

 

 

Liste no 66 chez An'Maî

 

 Surprenante, devenir, quête, minute, divertissement,

vadrouille, honneur, communauté, s'ennuyer, conviction.

.......

 

Qui est - elle donc ?

 

Quelle est donc cette surprenante quête qui envahit mes neurones ?

Quelle est donc cette conviction qui vadrouille en mon cerveau ?

 

Que va devenir la communauté si je ne trouve pas le divertissement

qui lui fera honneur ?

 

Quelques minutes de réflexion et les mots s'enchaînent pour faire

un collier  de phrases.

Personne ne va donc s'ennuyer devant un écran vide.

 

Quelle est donc cette quête étonnante qui fait que chacun

fait des mêmes mots une histoire différente ?

 

Si on y réfléchit, peu importe du moment que la lecture soir bonne non ???

 

 

 La ronde des mots. 

 

Dans l'assiduité de ses exigences,

 il sait l'évidence des valeurs cachées. 

Sans laisser place à la lassitude,

 il se lance dans un vol prompt

 vers un avenir libertaire, 

laissant exulter son cœur.

Couvrir sa vie de liberté.

Celle de dire.

Celle de faire.

Il veut voler de ses propres ailes.

La dépendance, il n'en veut pas.

 

Mais ne dépendre que de soi même,

est ce être heureux ?

 

On a besoin d'aimer et d'être aimé...

Et cela c'est dépendre de ses sentiments...

 

Dans le fond des choses,

on dépends toujours de quelque chose,

ou quelqu'un...

 

On ne peut vivre sans aimer quelqu'un, quelque chose.

Existe t-il quelqu'un qui n'aime rien ni personne ?

 

.............

 

Sujet 3

 

Dans la nature, un monde insoupçonné, 

Où règne un charme subtil, tout en beauté. 

Sous le ciel azur, un partage affectueux,

La Terre offre un paysage, si joli, si précieux.

 

Les chants d'oiseaux, doux et ravissants, 

Dansent au vent, légèrement guillerets. 

Une symphonie spontanée, une mélodie, 

Enrichissant nos vies d'une douce harmonie.

 

Dans la forêt, les arbres s'élancent haut, 

leurs feuilles dansent au vent, comme des oiseaux. 

Sous le ciel azur, la rivière serpente, 

chantant sa mélodie, douce et envoûtante.

 

Les montagnes majestueuses, fières et hautes, 

Dominent le paysage, telles des gardiennes.

Les fleurs sauvages, s'élèvent comme un cadeau.

Leurs couleurs éclatent, de vie toute pleines.

 

Protégeons cette merveille, ce don précieux de la Terre,

préservons la beauté de la nature, de toutes guerres. 

Car dans ses bras douillets, nous trouvons l'inspiration.

 Et la vie trouve son sens, dans cette création parfaite.

 

 

 Le mot mystère n'est pas un mystère.

Mes anagrammes du mot

Intrépide, prédestiné, inepties, désir, idées, pense, édentés.

Sérendipité.

 

Le chercheur

 

Chercheur intrépide, Thomas, à toujours pensé qu'il était prédestiné à réaliser quelque chose de grand dans le domaine médical. Depuis sa plus tendre enfance, il avait été fasciné par les mystères du corps humain, et il rêvait de trouver une solution aux problèmes qui semblaient insurmontables. Parmi ces défis, l'une des idées les plus persistantes était celle de restaurer les sourires édentés des personnes qui avaient perdu leurs dents.

 

Bien sûr, Thomas avait entendu toutes sortes d'inepties sur le sujet. Des méthodes farfelues, des remèdes douteux et des promesses non tenues avaient inondé le marché depuis des décennies. Cependant, Thomas ne se décourageait pas. Il était convaincu que quelque part, dans les méandres de la science et de la sérendipité, se cachait la clé pour accomplir ce qu'il désirait le plus.

 

Il passa des années à étudier la biologie dentaire, à explorer des théories et à mener des expériences. Ses amis et sa famille pensaient parfois qu'il avait perdu la tête, mais il ne se laissait pas décourager. Il savait que les réponses étaient là, attendant d'être découvertes. 

 

Un jour, alors qu'il examinait une série de données, une prédiction improbable attira son attention. Une séquence génétique particulière, jusqu'alors négligée par la communauté scientifique, semblait jouer un rôle inattendu dans la régénération des tissus dentaires. Thomas était stupéfait. Était ce la découverte qu'il avait tant cherchée ? Son désir serait il exaucé ?

 

Il se plongea dans cette nouvelle piste avec un enthousiasme renouvelé. Ses expériences confirmèrent que cette séquence était effectivement la clé pour stimuler la régénération des dents. C'était une découverte révolutionnaire.

 

Thomas travailla sans relâche pour développer une méthode pratique pour utiliser cette information. Il créa un traitement basé sur la séquence génétique prédestinée à faire repousser les dents. Lorsque les premiers résultats cliniques furent publiés, le monde fut stupéfait. Les sourires étaient de retour, et les gens qui avaient perdu tout espoir retrouvaient leur confiance en eux.

 

La découverte de Thomas était saluée comme l'une des plus grandes avancées médicales de tous les temps. Son nom était désormais associé à la révolution dentaire, et il était admiré dans le monde entier pour son courage et sa persévérance.

 

Thomas avait réalisé son rêve et avait changé la vie de millions de personnes grâce à sa détermination, sa recherche incessante et une bonne dose de sérendipité. Son histoire rappelait au monde que parfois, même les idées les plus folles pouvaient devenir une réalité si l'on n'abandonnait jamais son envie de réussir.

 

Bien sur ce n'est qu'une invention de mon esprit 

 

 

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Les 10 Mots sont ;

Nuage, ruisseau, chaud, caresser, beauté,

rêverie, monde, perdu, chagrins, soupir.

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Soleil, tu n'es pas mon Ami

 

Sous le soleil nocif, sans nuage ni ruisseau, 

Il brûle de son chaud soupir et caresse la peau. 

Sa beauté éblouissante, dans une cruelle ironie, 

est un monde perdu, en proie aux chagrins soucis.

 

Il étend son règne, implacable et tyrannique, 

Consumant les rêveries, imposant sa logique. 

Les ombres se cachent, les esprits se flétrissent,

 Sous ce soleil féroce, où les rêves périssent.

 

Mais malgré son emprise, le cœur garde espoir, 

Qu'un nuage bienveillant viendra le déchoir. 

Un ruisseau de fraîcheur, une douceur espérée, 

Pour apaiser les chagrins, les soupirs enchaînés.

 

Car même sous le soleil nuisible et brûlant, 

La nature sait offrir un répit bienfaisant. 

Dans la beauté du monde, dans la douceur du soir, 

La rêverie renaît, et le répit peut voir l'espoir.

 

Ö soleil, cache toi de moi , je dépéris,

Ö soleil, laisse ta place à la pluie.

Ö pluie viens à moi, tombe pour moi;

Ö pluie viens nourrir la terre en émois.

 

 

 

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 Atelier 25 chez Arlette

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Enfin tu es venue

 

Un petit rien,

une once de douceur,.

Mille envies assouvies.

Il vient de pleuvoir.

Mon moral navigue

dans une mer d'émotions

au pays de la fraîcheur.

Mes pas vont de nouveau

emprunter un chemin respirable.

 

 

 

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Sortez de mon corps.

 

Certaines de mes nuits sont dans un monde infernal.

Quand il me faut marcher pour chasser les crispations 

de mes nerfs noués, c'est le parcours de la combattante qui commence.

Je n'ai guère l'envie à ces moments de scruter le ciel pour y

admirer ces belles étoiles car mon corps est dans un naufrage

de douleurs si fortes que je voudrais hurler.

Je suis envahie à ces instants de pensées sauvages.

Je voudrais être le chercheur qui trouve le remède

à ces douleurs là et pouvoir soulager celles et ceux qui en souffrent.

Quand le soleil se lève, c'est le marchand de sable de mon enfance

qui vient me chanter une berceuse car les douleurs sont allées

se perdre quelque part au fond de moi, sans doute

pour revenir encore plus en force...

 

 

 

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 Phrases : dépecé la jambe - gazon soigneusement tondu - sa tête entre ses mains - des bonnets tricotés à la main - la douceur de la nuit - le visage décomposé - cette époque de l’année.

 Mots ou expressions : avoir la science infuse - à bâtons rompus – zigzaguer - stupeur - massacre

et/ou Thème : ANIMAUX

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L'éleveur de cochons.

 

Son bonnet tricoté à la main, posé sur l'herbe humide de la douceur de la nuit,

le visage décomposé, sa tête dans les mains, assis sur le gazon soigneusement

tondu où d'habitude il aime cette époque de l'année à passer de longs moments

à zigzaguer avec elle dans les sentiers de la forêt, à discuter à bâtons rompus aussi.

Mais ce soir, cette époque est révolue.

Révolue ce soir c'est certain.

 

Il sait que la stupeur passée, encore une fois, sans avoir la science infuse, il sait !

 

Il sait que le travail achevé, il reprendra sa vie, tranquillement, jusqu'à la suivante. 

Il a commencé par lui dépecer la jambe, le reste va suivre. et les cochons feront le reste.

Mais pour le moment il se repose un peu. Et regarde son massacre avec délectation.

C'est tuant parfois sa vie 

 

 

 

Défi image chez An'Maï no 12

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Liste no 65 chez An'Maî

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Décrypter, voyageur, panique, générosité, turbulences, Pétaouchnok, triomphal, surprise, calendrier, confronter

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Mourir à Pétaouchnnok.

 

Voyageur intrépide, Dimitri avait pour passion de décrypter les mystères du monde, de visiter des contrées lointaines, et de confronter ses peurs les plus profondes. Un jour, il reçut une lettre mystérieuse qui disait : "Rendez-vous à Pétaouchnok le 13e jour du mois de novembre, minuit sonnant. Vous y découvrirez une surprise macabre."

 

Intrigué par cette invitation énigmatique, Dimitri commença à préparer son voyage vers l'inconnu. Il consulta son calendrier et nota la date précise, puis se mit en route vers Pétaouchnok, une ville perdue au milieu de nulle part, réputée pour ses légendes sombres.

 

Le voyage fut parsemé de turbulences, tant physiques que mentales, mais Dimitri était un homme déterminé. Il arriva finalement à Pétaouchnok le jour convenu, et l'horloge de la vieille église sonna minuit de manière triomphale.

 

Alors que l'obscurité enveloppait la ville, une panique monta en lui. Il se demanda s'il avait fait une erreur en venant ici. Mais sa curiosité l'emporta sur sa peur, et il poursuivit son chemin à travers les rues désertes.

 

Soudain, une voix sinistre se fit entendre derrière lui, "Bienvenue à Pétaouchnok, Dimitri." Il se retourna brusquement pour découvrir un individu vêtu de noir, dont le visage était dissimulé sous une capuche. L'inconnu continuait, "Vous avez montré une générosité inattendue dans votre quête de vérité. Vous êtes digne de notre révélation."

 

Dimitri était pétrifié, mais il se sentait obligé de poursuivre. L'inconnu le conduisit dans une vieille bâtisse lugubre où des bougies éclairaient faiblement une pièce sombre. Sur une table, il y avait un calendrier qui indiquait le 13e jour de novembre.

 

L'inconnu retira sa capuche, révélant un visage pâle et déformé. Il sourit d'un sourire macabre et dit, "La surprise que vous cherchez est enfin révélée." Il montra une série de photographies, chacune montrant une personne qui avait tenté de percer les secrets de Pétaouchnok, toutes mortes dans des circonstances mystérieuses.

 

Dimitri ne voyagera plus. Dimitri ne sera plus. Sa photo est parmi les autres.

 

Parfois, chercher à savoir des vérités mène au trépas.

 

 

 Le mot mystère n'est pas un mystère.

 

 Le mot mystère chez Lilou.

Saison 5 no 1.

eiopgcnhr.

Pignocher.

 

Mes anagrammes;

Ignore, ronge, copine, recoin, cogne,

picore, niche, orgie, prince, cogne.

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Pas un battement...

 

L'écrin de mes souvenirs douloureux

niche dans un recoin de mon coeur.

Il ronge, il picore, croit s'en faire une orgie.

Mais ce petit vaurien qui cogne, 

il ignore que je suis une combattante.

Il ne sait pas que ;

Ténacité est ma copine.

Ni qu'elle voyage en moi

avec le prince de l'oubli.

Adieu écrin.

Tu peux pignocher mon coeur 

autant que tu veux !

Jamais un seul de mes battements

 ne sera pour toi.

 

 

 

Liste no 64 chez An'Maî

Forcément, antiquité, observatrice, accident,

se chamailler, offrir, mythique, monstrueux, collection, lendemain.

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La légende de Morgane

 

 

 Dans un petit village niché au cœur de l'Antiquité, vivait une sorcière du nom de Morgane. Morgane était une observatrice passionnée de tout ce qui était mystérieux et mythique. Elle  passait ses journées à collecter des herbes rares, des potions étranges et des objets antiques pour sa collection personnelle. Son penchant pour l'occulte l'avait souvent mise en marge de la société, mais elle se fichait bien de ce que les autres pouvaient penser d'elle.

 

Un jour, un accident survenu sur la place du village attira l'attention de Morgane. Deux jeunes enfants, Emma et Lucas, se chamaillaient bruyamment à propos d'un vieux grimoire poussiéreux qu'ils avaient trouvé dans le grenier de leur grand-mère. Morgane s'approcha en silence, observant la couverture du livre qui lui sembla étrangement familière.

 

Les mots "Grimoire des Sorts Monstrueux" étaient gravés en lettres d'or sur la couverture du livre. Morgane ne pouvait pas croire ses yeux. C'était forcément le grimoire légendaire dont elle avait entendu parler depuis des années, un artefact magique mythique qui avait été perdu depuis des siècles. Sans réfléchir, elle s'approcha des enfants et leur dit calmement :

 "Je vais vous offrir quelque chose en échange de ce grimoire."

 

Les enfants, intrigués, acceptèrent l'offre de Morgane, et elle leur promit de leur apprendre quelques sorts inoffensifs en retour. Les jeunes enfants acceptèrent, curieux de découvrir le contenu du grimoire, et lui remirent le précieux livre. Morgane avait réussi à obtenir ce qu'elle désirait depuis si longtemps.

 

Le lendemain, Morgane passe des heures à feuilleter le Grimoire des Sorts. Elle découvrit des sorts puissants, certains capables de créer des créatures mythiques, d'autres de lancer des malédiction. 

C'était un trésor magique d'une valeur inestimable.

 

Morgane se demanda comment utiliser ces sorts de manière responsable. Elle décida de mettre son savoir fraîchement acquis au service de la communauté, pour aider le village en cas de besoin. Elle prit la résolution de n'utiliser ces sorts que pour protéger et défendre, et non pour semer le chaos.

 

Ainsi, la sorcière Morgane utilisa son incroyable collection de sorts pour le bien de tous, aidant le village à surmonter des défis et à se défendre contre d'éventuels dangers. Elle était devenue une légende dans le village, une protectrice mythique dont la magie était respectée et admirée par tous.

 

Grâce à un simple accident et à sa propre sagesse, Morgane avait trouvé une nouvelle voie pour sa passion magique, et le village prospérera sous sa protection bienveillante.

 

 

 

Drame à Londres

 

Dans les rues venteuses de Londres, Elise, une femme d'une beauté éclatante, 

déambulait en ce sombre après-midi d'automne. 

La brise, agitait doucement ses cheveux bruns,

 tandis qu'elle se laissait guider par les sentiers tortueux de la ville. 

Soudain, un jeune garçon s'approcha d'elle, la démarche souple, un journal à la main. 

Son visage était empreint d'une innocence enfantine, 

qui contrastait avec la nouvelle dramatique qu'il  annoncait en criant !

""Achetez mon journal""

"Un éditeur connu assassiné dans notre ville" !

 

Elise, fébrile, prit et lui paya le journal, parcourut les lignes avec anxiété. 

Son regard oscillait entre espoir et appréhension. 

Et puis, la nouvelle tomba telle une pierre, faisant chuter son coeur : 

John, son grand amour, avait été assassiné. 

Les mots se bousculèrent devant ses yeux, 

dansant devant elle comme une maudite danse macabre. 

Le meurtrier était un romancier, un écrivain frustré 

dont John avait refusé d'éditer le dernier manuscrit.

 

La détresse s'empara d'Elise, lui coupant le souffle. 

Elle s'appuya contre un mur de pierre froide pour reprendre son équilibre. 

Les larmes nacrées de douleur jaillirent de ses yeux et coulèrent sur ses joues, 

laissant couler des nuances de tristesse sur son visage. 

Elle pensa à tous les moments partagés avec John, 

à leur rencontre dans ce salon du livre où leurs regards s'étaient croisés

 pour la première fois. Ils étaient tombés amoureux, 

deux âmes s'unissant dans une confiance totale après un aveu mutuel de leurs sentiments.

 

Elise se remémora les instants où elle avait découvert sa vocation d'écrivaine.

 John avait été son soutien le plus précieux, l'éditeur avait cru en elle 

et avait publié ses recueils avec une fierté inébranlable.

 Ils formaient un couple uni par la passion des mots, 

une parfaite symbiose entre écrivain et éditeur.

 

Mais maintenant, John était parti, emporté par la cruauté d'un homme jaloux et vindicatif. 

Elise ressentait un vide immense dans son cœur, une absence qui ne pouvait pas être comblée. 

Elle maudissait le destin, se demandant pourquoi la chance l'avait abandonnée si cruellement. 

Comment pouvait-elle continuer sans lui, sans sa présence réconfortante à ses côtés ?

 

Les jours qui suivirent furent une transe douloureuse pour Elise. 

Elle errait dans les rues de Londres sans but précis, comme une âme perdue. 

Chaque pas était une torture, chaque lieu rappelait un souvenir, 

chaque rencontre lui arrachait un adieu silencieux. 

La ville elle-même semblait être en deuil, ses rues grises 

et ses bâtiments sombres reflétant la tristesse de son cœur meurtri.

 

Elise se raccrochait à la vaillance qui restait en elle, avec courage,

révélant la force de continuer malgré la douleur insurmontable. 

Elle savait que John n'aurait pas voulu la voir sombrer dans le désespoir. 

Alors elle marchait, pas après pas, cherchant une lueur d'espoir dans l'obscurité de sa peine.

 

Dans chaque ruelle qu'elle traversait, Elise sentait l'outrance de souffrance,

 les immeubles se dressaient comme des potences rappelant le crime qui lui avait volé sa moitié. 

Mais elle refusait d'abandonner, résolue à honorer la mémoire de John en continuant

 à écrire, en faisant vivre leur amour à travers les mots.

 

Ainsi, Elise affrontait la nulle existence de son deuil, avec le courage qui lui restait, 

une plume tremblante entre ses doigts. Les pages blanches de son cahier se transformaient 

en un éloge vibrant à l'amour perdu, un hommage à celui qui avait été son inspiration, 

son confident et son âme sœur. Car même si John n'était plus là, leur histoire continuerait

 de briller dans les cœurs de ceux qui les avaient connus, 

dans les mots intemporels qu'Elise écrirait pour lui, pour l'éternité.

 

 

 La ronde des mots. 

Commode, officielle, galerie, étoiles, également,

rocher, passion, rôle, essentiel, résoudre.

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Les ateliers

 

L'annonce est officielle.

C'est également très commode qu'elle soit affichée sur le rocher

qui mène à la galerie des étoiles, là où les mots brillent aussi.

La passion de nouveau va animer les neurones et les stylos.

Chacun va remplir son rôle avec plaisir,

c'est cela l'essentiel des mots dans les ateliers.

Résoudre l'énigme pour les accoler et faire vivre nos histoires.

 

  Source image ici 

 

Laissez libre à votre imagination en utilisant 

les phrases, mots, expressions et thèmes proposés, sans les modifier.

Chez Nanou ici

un clic sur le logo pour participer

et voir les propositions.

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 Proposition Nanou no 73

 

- seaux en fer blanc - les derniers rayons dorés du soleil - le brûlant soleil de midi - quai de chargement - le chemin de Compostelle - compagnons de fortune - respirer l’air chargé d’iode.

-  modeste – pardon – calepin - se mettre martel en tête – sagement.

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Sur le chemin ils vont...

 

Dans le seau en fer blanc rempli d'eau claire, les derniers rayons dorés du soleil

se reflétaient sous le brûlant soleil de midi, à l'ombre du quai où

des compagnons de fortune s'étaient donné rendez-vous au quai de chargement,

lieu que tous  connaissait.

 

Ils allaient partir pour faire le chemin de Compostelle.

A quelques endroits, étaient prévus une halte pour respirer l'air chargé d'iode,

manger, boire, papoter...

 

Les plus modestes pensaient ne pas arriver au bout mais allaient essayer.

Leur petit calepin en poche pour y graver leurs annotations, sagement,

tout le monde prit la route pour le chemin du pardon.

 

Aucun ne se mettait martel en tête pour absolument arriver,

mais tous avait le même désir de l'accomplir.

 

Je dédie ces mots à tous qui sont sur le chemin de Compostelle....

A ceux qui l'on fait jusqu'au bout,

et même à ceux qui ne sont 

aller au bout...

 

Source image ici

 

Liste no 63 chez An'Mai

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Région, propre, impatience, profiter, service,

accéder, atypique, tranquille, cadeau, amplement.

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Elle est arrivée

 

Elle est arrivée.

L'impatience me gagnait jusqu'à mes os en feux.

Elle est arrivée comme un cadeau amplement mérité pour l'attente

de ce grand service.

Elle est arrivée.

Tranquille au début, sans doute pour ne pas brusquer

les états d'âme et de corps.

Elle est arrivée.

Propre et claire comme pour nous faire profiter au mieux

de son bienfait. Toute la région est en émoi et s'apprête à la recevoir 

en grandes pompes et dérouler un tapis rouge orné de lettres d'or, 

le plus atypique des mercis.

Elle est arrivée !

Enfin nous accédons à la libération de cet horrible monstre !

Elle est arrivée, elle nous a sauvés du monstre canicule !

Ô  toi pluie, pluie divine, pluie de bonheur je te dédie ces mots.

 

 

 

 

Un clic sur son logo pour participer.

 

 

 Atelier 23 chez Arlette

 

 Imaginaire - coin - déboire - reconnaître - finir

 Invente - médiocre - louable - ambition - courage.

....................

Encore une fois....

 

Avec courage, dans un coin de son imaginaire, elle y refoule tous

ses déboires médiocres et déstabilisants.

Elle ne s'invente plus d'ambition à leur trouver quelques louables excuses.

 

Elle veut en finir avec ces hypocrites.

Ces gens qui lui prennent son énergie, son temps, son soutien,

sans reconnaître un instant qu'elle est une source de réconfort.

 

Même les mots apaisants, les encouragements ne trouvent aucune

grâce à leurs yeux.

 

Dans un coin de son imaginaire, ceux là vont rejoindre ceux qui, déjà,

s'y trouvent.

 

Y aura t-il encore de la place bientôt ?