• Texte pour mon atelier 188

     

    Mon atelier no 174

     Clamer, nuit, ennemis, gare, mémoire,

    bougie, années, vaciller, tableau, exhiber, signer,

    incruster, encre, exposer, femme, œuvre, 

    attendre, agiter, antan, avant, aube.

    .........

    Quand vient le soir.

     

    A l'aube de ces dernières années écoulées,

    elles entrent en gare dans ma mémoire.

    Elles sont là.

    Les peurs, les erreurs, les souffrances.

    Elles viennent clamer les mots du remord,

    elle viennent s'incruster dans mes nuits,

    se figent sur le tableau de mon avant,

    agitent leur pinceau encré de regret.

    Elles font vaciller la bougie de mon âme,

    pourfendant mon cœur de femme.

    Avivent mes ennemis et exhibent l'antan de mes jours

    qui pleurent encore les pourquoi et les comment.

    Elles signent sans attendre leur œuvre de désespoir

    quand je sais que rien, jamais ne me fera oublier

    tout ce passé qui me hante.

    A l'aube de ces dernières années,

    elles sont encore là mes souffrances,

    surtout quand, devant la fenêtre,

    le paysage se fait nuit pour mieux exposer

    son habit de repentir.

     

    Texte pour mon atelier 188

     

     


  • Commentaires

    11
    Lundi 27 Juin 2022 à 21:59

    On ne peut hélas oublier le passé, surtout lorsqu'il porte tant de souffrances ! Non, on ne peut l'oublier contrairement à ce que nous conseillent les "bien-pensants" ! On bâtit puis on rebâtit dessus tant bien que mal ! Le plus surprenant au final, c'est de constater à quel point ces constructions sur des ruines du passés, peuvent être solides !

    Pardonne-moi de n'être pas venue avant lire ce témoignage aussi fort qu'il est émouvant !

    J'ai bien du mal à rattraper tout mon retard, du coup j'en accumule de nouveaux :

    Gros et doux bisous ma copine chérie

    An'Maï

    10
    Samedi 18 Juin 2022 à 17:08

    On garde, malheureusement, en soi , tant ce qui nous a fait du bien que ce qui a pu nous faire souffrir.

    On vit avec, on avance avec, vaille que vaille.

    On essaie d'y penser le moins possible mais pas facile tous les jours !

    Très beau texte.

    Bises

    9
    Vendredi 10 Juin 2022 à 14:32
    Josée

    Wow!  J'aime beaucoup cette poésie... pas toujours facile d'effacer le passé... se concentrer sur le moment présent.

    8
    Lundi 6 Juin 2022 à 21:40
    colettedc

    Bonsoir chère Ghislaine, vraiment bon et réaliste, ton texte !!! Les souvenirs, tous les souvenirs ne peuvent s'oublier ; j'en conviens. Douce fin de soirée. Gros bisous

    7
    Lundi 6 Juin 2022 à 14:48

    Ils sont bien là les souvenirs et tenaces en plus !

    Très beau texte !

    Ton mollet va mieux ? 

    Bonne semaine.

    6
    Lundi 6 Juin 2022 à 12:01

    Un tres beau texte pour ton défi Ghislaine . La nuit ne fait qu'exacerber ces douleurs du passé .

    Bonne journée 

    Bises 

    5
    Lundi 6 Juin 2022 à 11:26

    Les souvenirs sont encrés dans notre mémoire qu'ils soient bons ou mauvais. Il ne faut retenir alors que les bons moments de la vie. Bravo ma ghis. Gros bisous.

    4
    Lundi 6 Juin 2022 à 10:41

    Les pages tournent, mais reviennent toujours un jour ou l'autre. La mémoire de certains évènements ne s'efface jamais. Merci pour ce très beau poème. Bonne journée. Daniel

    3
    Lundi 6 Juin 2022 à 09:20

    C'est toujours difficile de tourner la page Ghislaine.

    Pour ma participation, ce sera pour vendredi 10 au plus tard.

    Bises et bon début de semaine - Zaza

    2
    Lundi 6 Juin 2022 à 08:42

    Point facile d'oublier les moments graves de sa vie, eh oui... bises jill

    1
    Martine Martin
    Lundi 6 Juin 2022 à 08:26
    Très beau texte. Juste conclusion : les douleurs s'avivent la nuit. Bisous
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :