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Mon texte pour atelier 223
Drame à Londres
Dans les rues venteuses de Londres, Elise, une femme d'une beauté éclatante,
déambulait en ce sombre après-midi d'automne.
La brise, agitait doucement ses cheveux bruns,
tandis qu'elle se laissait guider par les sentiers tortueux de la ville.
Soudain, un jeune garçon s'approcha d'elle, la démarche souple, un journal à la main.
Son visage était empreint d'une innocence enfantine,
qui contrastait avec la nouvelle dramatique qu'il annoncait en criant !
""Achetez mon journal""
"Un éditeur connu assassiné dans notre ville" !
Elise, fébrile, prit et lui paya le journal, parcourut les lignes avec anxiété.
Son regard oscillait entre espoir et appréhension.
Et puis, la nouvelle tomba telle une pierre, faisant chuter son coeur :
John, son grand amour, avait été assassiné.
Les mots se bousculèrent devant ses yeux,
dansant devant elle comme une maudite danse macabre.
Le meurtrier était un romancier, un écrivain frustré
dont John avait refusé d'éditer le dernier manuscrit.
La détresse s'empara d'Elise, lui coupant le souffle.
Elle s'appuya contre un mur de pierre froide pour reprendre son équilibre.
Les larmes nacrées de douleur jaillirent de ses yeux et coulèrent sur ses joues,
laissant couler des nuances de tristesse sur son visage.
Elle pensa à tous les moments partagés avec John,
à leur rencontre dans ce salon du livre où leurs regards s'étaient croisés
pour la première fois. Ils étaient tombés amoureux,
deux âmes s'unissant dans une confiance totale après un aveu mutuel de leurs sentiments.
Elise se remémora les instants où elle avait découvert sa vocation d'écrivaine.
John avait été son soutien le plus précieux, l'éditeur avait cru en elle
et avait publié ses recueils avec une fierté inébranlable.
Ils formaient un couple uni par la passion des mots,
une parfaite symbiose entre écrivain et éditeur.
Mais maintenant, John était parti, emporté par la cruauté d'un homme jaloux et vindicatif.
Elise ressentait un vide immense dans son cœur, une absence qui ne pouvait pas être comblée.
Elle maudissait le destin, se demandant pourquoi la chance l'avait abandonnée si cruellement.
Comment pouvait-elle continuer sans lui, sans sa présence réconfortante à ses côtés ?
Les jours qui suivirent furent une transe douloureuse pour Elise.
Elle errait dans les rues de Londres sans but précis, comme une âme perdue.
Chaque pas était une torture, chaque lieu rappelait un souvenir,
chaque rencontre lui arrachait un adieu silencieux.
La ville elle-même semblait être en deuil, ses rues grises
et ses bâtiments sombres reflétant la tristesse de son cœur meurtri.
Elise se raccrochait à la vaillance qui restait en elle, avec courage,
révélant la force de continuer malgré la douleur insurmontable.
Elle savait que John n'aurait pas voulu la voir sombrer dans le désespoir.
Alors elle marchait, pas après pas, cherchant une lueur d'espoir dans l'obscurité de sa peine.
Dans chaque ruelle qu'elle traversait, Elise sentait l'outrance de souffrance,
les immeubles se dressaient comme des potences rappelant le crime qui lui avait volé sa moitié.
Mais elle refusait d'abandonner, résolue à honorer la mémoire de John en continuant
à écrire, en faisant vivre leur amour à travers les mots.
Ainsi, Elise affrontait la nulle existence de son deuil, avec le courage qui lui restait,
une plume tremblante entre ses doigts. Les pages blanches de son cahier se transformaient
en un éloge vibrant à l'amour perdu, un hommage à celui qui avait été son inspiration,
son confident et son âme sœur. Car même si John n'était plus là, leur histoire continuerait
de briller dans les cœurs de ceux qui les avaient connus,
dans les mots intemporels qu'Elise écrirait pour lui, pour l'éternité.
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Commentaires
Superbe ma chère Ghislaine,
Très joli défi ! Ecrit avec brio ...
J'ai adoré ma douce amie, merci du partage ...
Belle soirée à toi, prends soin de toi, bisous, LouUn tres beau texte Ghislaine pour ton atelier . Quel sinistre sort du destin pour cet éditeur et quelle souffrance pour Elise !
Bonne soirée
Bises
5lauraSamedi 2 Septembre 2023 à 11:07quel souffle
bravo!
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Quelle longueur ! La vendeur de journaux n'y est pour rien bien que ce soit lui qui a donné l'information. Bon week-end Daniel
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Encore une belle histoire née de ton imagination fertile, même si elle est bien triste ! Pouvre Elise, apprendre la mort de son amour par le journal ! Quel choc !
Gros et doux bisous ma copine
An'Maï