Les sujets de l'été no 13/21.

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Sujet 1/A

Prendre 5 mots, 5 adjectifs, 5 verbes dans le tableau.

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Un jour, un matin, je prendrai peut-être un bateau pour nulle part.

Juste pour le plaisir, juste sans aucune raison autre que mon bon gré.

Comme le poète qui de ses rimes joue ses vers pour le seule plaisir

de dire, de lire, s'exclamer, déclamer, slamer...

Paresser sur le pont, évaluer le lointain sans vraiment comprendre

s'il est temps de vivre ou de mourir.

Une bourrasque furieuse de tant d'indiscrétion, prétentieuse viendra peut - être

me surprendre comme un délicat rappel judicieux mais beau, semblant me dire;

Que fais - tu là, les pensées dans les vagues ou dans l'air du vent ?

Je lui répondrais à cette bourrasque que je vais où mes pas me guident,

au hasard de mon temps qui défiles et m'emporte vers l'inexorable.

Que je vais là où mon temps est encore vivant,

là où encore se trouve mon présent,

qui bientôt lèvera le camp.

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Sujet 1 B

Prendre tous les mots(27) avec une phrase pour un incipit

et une autre phrase conclusion.

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Parfois il me semble que les jours sont furieux,

qu'ils s'élancent dans ma vie pour ouvrir mon coeur aux autres.

Comme sur la mer le bateau sous un temps pluvieux, amarré au port

semble lire les visages  par ses voiles qui épient les passants.

Comme sur une carte routière dont les villes viennent allonger

l'effervescence des voyages et qui dirait comme le poète, ' la singularité est subversive !

Comme les vaches broutant la succulente herbe et paressent parce qu'elles ont la vie belle.

Comme un chat au yeux merveilleux qui vous fait mourir de plaisir

avec ses ronrons de bien être.

On aimerait qu'il nous transmette son pouvoir de dormir aussi bien.

Parfois il me semble que le poète un peu prétentieux, celui qui sait jardiner les mots

se mélange un peu les pinceaux tel le faiseur de couleur.

Il est temps que j'ajuste l'aileron de mes pensées pour qu'il fasse beau

au pays de ma vie si je veux évaluer mes matins, mes jours, mes soirs par de délicats 

souvenirs et accueillir chaque journée nouvelle comme un futur qui m'appartient

pour la simple raison que la judicieuse femme que je suis puisse comprendre

combien le temps est précieux et qu'elle se dise cette femme :

" Un jour je serais bien "

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 Sujet 1/C

Ecrire un texte avec toutes les phrases.

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Concision de phrases

 

Le futur, parait-il nous appartient.

Il me semble quand même que si la vie est belle,

la singularité est subversive, comme a dit le poète.

Que en vérité, transmettre son savoir n'est pas chose aisée

quand on se mélange les pinceaux et que l'on ne sait plus si

ouvrir son cœur aux autres est une bonne chose pour ces harpies

qui épient les passants pour mieux médire sur leur vie.

J'en suis là de mes réflexions sur certaines phrases que je lis

sur les réseaux sociaux, mais après tout, que m'importe.

Un jour je serais bien et certaines ne me toucheront plus.

Alors autant vivre l'instant présent, qu'il soit triste ou gai.

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 Sujet 3. La ronde mots en logorallye

Avec les mots,

rapprocher, atteindre, terminer, attribuée, semaine, article,

signifier, usine, essentielle, Afrique, sang, raccourci, bagage, voisine, couverture.

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Mon dernier mot

 

Vais-je enfin me rapprocher, atteindre et terminer le but que je me suis fixé ?

Cette mauvaise surprise attribuée en début de semaine pourrait faire le sujet

de mon article et me signifier ma mise au rencard !

A l'usine on licencie pour moins que cela, alors même si l'essentiel est près de vous

on vous expédie en Afrique en deux trois mouvements.

Mais bon sang ! Bien sur que je me révolte d'être ainsi raccourcie dans ma vie.

Je me sens privée du bagage de mes sentiments.

Privée même de ces chères voisines qui sous couverture de la bienséance

savent mieux que toi ce qui se passe chez toi.

Alors pour faire plus simple, je réponds oui à ma première question

et je vous le dis tout de go, ce sera mon dernier mot...

Pour cet article cela va sans dire...

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Sujet no 4. Tautogramme en S. 

Si

Si Sabine savait seulement son sujet, son service serait surement spécial.

Sabine sort souvent son sourire si savamment secret. Salace sans simulation.

Subir Sabine selon Serge suivant Sabine, sainte sagouine, sens subtils,

Serge sait surement ses sacrés sermons saugrenus , sans surprise.

Serge s'en sépare sachant simplement ses sursauts, se surpasse,

sans supplément, sans supplique, s'enfuit, se sauve subitement.

Sabine sent solitude se souvenir soudain.

Serge, solide et sur se sent sauver.

Sur, Sabine sans Serge sera stupidement seule.

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